Les employés de la société de fabrication textile Corrochano de Talavera de la Reina, à Tolède en Espagne, ont manifesté hier contre leur licenciement. En cause, la société Inditex délocalise sa production : Corrochano de Talavera de la Reina vient de perdre un marché. Au Maroc, au contraire, la sous-traitance textile des entreprises espagnoles, Zara en tête, ne fléchit pas.
L’agence de notation américaine Standard and Poors a relevé, hier, la note du secteur bancaire marocain. La politique active de Banque Al Maghrib et le faible taux d’endettement des acteurs économiques du royaume ont participé à cette amélioration. Cependant, l’instabilité de l’économie marocaine maintient le risque à un niveau élevé.
Une jeune Marocaine a été sauvée grâce à des médecins, une association, des enseignants et des parents d’élèves. Moulati, atteinte d’une grave maladie qui mettait ses jours en danger a pu être soignée gratuitement en France alors qu'elle ne pouvait trouver aucun traitement adapté au Maroc. Elle s’apprête aujourd'hui à rentrer, chez elle, guérie.
Aziza Lamrani est conseillère municipale à Lespinasse, en région toulousaine. Franco-marocaine, elle est aussi active u Maroc par le biais de son association grandir Grandir à Ait Ihya Ou Alla.
La Chine se retourne, les Européens se détournent, le Maroc en profite. Un changement de stratégie des opérateurs chinois pousse, depuis le printemps 2010, les donneurs d’ordre européens du secteur textile à reporter leur attention sur les pays du Maghreb et la Turquie pour sous traiter leur production. Le Maroc fait face à un nouvel afflux de demandes auquel il peine à répondre.
Les enfants des Marocains qui sont venus s’installer en France pour travailler connaissent mal l’histoire migratoire car leur famille, depuis toujours, et l’école, jusqu’à récemment, gardent le silence. Ce qu’ils en connaissent, ils l’ont appris par eux même.
Les enfants d’immigrés, en France, doivent tenir une position parfois inconfortable quand se rencontrent l’histoire scolaire et leur mémoire familiale. Laurence de Cock, coauteur de «La fabrique scolaire de l’histoire» (Agone, 2009), explique à quel point l’enseignement de l’histoire de l’immigration est à la fois nécessaire et délicat.
L’histoire du Maroc et de la migration n’a qu’une place très mince, laissée entièrement à la discrétion de l’enseignant, dans l’enseignement délivré par le Maroc, en France. En dépit de leurs faiblesses, ces cours sont toujours très demandés et la Fondation Hassan II, qui en a la charge, peine à satisfaire toutes les requêtes.
Le premier lieu d’enseignement de l’histoire pour un enfant d’immigré marocain est, a priori, l’école. L’Education nationale française, depuis 2006, laisse une place grandissante à l’enseignement de l’histoire de l’immigration en général, mais elle reste biaisée par des points de vue archaïque, et limitée par la formation défaillante des enseignants.