Une étude publiée début décembre montre que les Algériens et les Marocains de France s’engagent quasiment autant les uns que les autres dans la sphère publique de leur pays d’origine, mais les Algériens choisissent la voie politique, tandis que les Marocains ont optés pour l’associatif, faute d’obtenir droit de vote et éligibilité au Parlement marocain.
Les autorités marocaines se réjouissent à l’idée de voir leur pays remplir l’essentiel des objectifs du millénaire pour le développement en 2015 fixés par l’ONU en 2000. Pourtant, les inégalités entre urbain et rural et entre homme et femme contestent ces réalisations.
Les demandes de brevets déposées en Europe pourront être simultanément émises au Maroc, selon l’accord conclu le 19 janvier par le Maroc et l’UE. Le Maroc n’a cependant pas encore les moyens de les étudier de façon indépendante. Une occasion ratée, pour plusieurs associations, d’améliorer l’accès des Marocains aux médicaments.
Les relations économiques entre le Maroc et la Côte d'Ivoire sont encore très réduites mais se font largement aujourd'hui à l'avantage du Maroc. Le déséquilibre de la balance commerciale ivoirienne suscite déjà des inquiétudes au sein du patronat de Côte d'Ivoire.
Les trois propositions de loi instituant le vote direct des MRE et leur représentation au Parlement donnent lieu actuellement à un consensus politique au sein du Parlement. Suffira-t-il à permettre l’ouverture d’un droit politique discuté depuis plus de 30 ans ?
Deux informations parues côté européen laissent penser que le Maroc profite généreusement des accords de libre échange avec l’UE et prend en parallèle des mesures protectionnistes. Yabiladi change de point de vue et corrige les faits.
L’UNICEF a publié le 18 décembre une étude sur les violences sexuelles à l’encontre des enfants. A l’exception des affaires les plus médiatiques ou impliquant des étrangers, les peines prononcées par les juges contre les pédophiles sont souvent très réduites. Le code pénal, mais aussi la clémence des juges et la société sont en causes.
3 ans après le début du conflit, des familles syriennes parviennent encore au Maroc. Régularisés, demandeurs d’asile, ou irréguliers, les Syriens vivent modestement, voire pauvrement, dans un pays compatissant.
Il ne se passe pas un jour au Maroc sans qu’ait lieu quelque part une petite manifestation. Au printemps, le sociologue Abderrahmane Rachik publiait une étude révélant l’explosion du nombre de manifestations au Maroc depuis 2005. Aujourd’hui Frédéric Vairel, chercheur au Centre Jacques Berque à Rabat, revient sur le sujet avec son ouvrage «Politique et mouvements sociaux au Maroc», publié en novembre. Il explique
Ismaël Ulrich Djoh Nwatchok, 26 ans, a quitté le Cameroun il y a 6 ans pour poursuivre ses études à Casablanca. Emblématique de toute une génération de jeunes Africains de l’ouest qui part au Maghreb poursuivre ses études, il a raconté à Yabiladi.com comment il est passé de l’entre-soi protecteur de la communauté camerounaise à la rencontre des Marocains. Une histoire qui rappelle beaucoup celle