Les membres de Al Adl wal Ihssane sont interdits d’organiser leurs propres colonies de vacances. Cette année, l’arrivée des islamistes du PJD au gouvernement n’a rien changé à ce contexte.
L’industrie américaine d’armement est en plein essor. Le Maroc, en dépit de sa politique d’ «austérité» y contribue en s’approvisionnant d’armes made in USA. Sa dernière acquisition, des missiles air-air AIM-9X Sidewinder. Ni le montant du contrat ni le nombre de missiles achetés n’ont été divulgués.
Si la majorité gouvernementale est divisée quant à la position à prendre vis-à-vis de l’affaire Nahari-Laghzioui, ce n’est guère le cas pour les islamistes et les salafistes. A l’unisson, ils apportent un soutien sans équivoque au prédicateur d’Oujda.
Le «succès» de l’expérience du franco-algérien Mohamed Merah vient d’inciter Al Qaida à lancer un appel à candidature pour le recrutement de combattants agissant seuls et sans aucun soutien logistique. C’est ce que vient de révéler l’enquête des deux Espagnols arrêtés, la semaine dernière, en Espagne pour terrorisme.
La concrétisation des promesses de la «reddition des comptes» et de «la lutte contre la corruption» est reportée à une date ultérieure. Le chef de gouvernement vient de reconnaître que cette mission est très difficile.
Les responsables de la délégation des prisons sont sur la sellette. Ne faisant pas dans la dentelle, un rapport parlementaire les accuse d’être à la tête d’un réseau de trafic de drogue, de cigarettes et de téléphones.
Le feuilleton du scandale du CIH n’est pas prêt de se terminer. Dans sa nouvelle édition 2012, les acteurs changent mais le fond reste le même : mauvaise gestion des deniers publics.
Le PJD est l’un des partis, sinon le seul, à être en pérpetuelle campagne électorale. Bien qu’ils soient au gouvernement, ses têtes d’affiche poursuivent leur agenda, animant des meetings, mobilisant la foule et menaçant leur «ennemis».
Le fil des polémiques ne tarit pas. Abdellah Nahari, le très controversé imam, est l’auteur d’un appel à l’assassinat du journaliste Mokhtar Laghzioui. Dimanche, le religieux, comme nous le confirme son avocat, a été interrogé par les services de la police judiciaire de Oujda pour incitation à la violence.
C’est une première dans l’histoire de l’un des plus vieux partis au Maroc. Hamid Chabat, un ancien ouvrier, souhaite mettre un terme à la dynastie des Fassi à la tête de l’Istiqlal.