L’année 2010 a connu le lancement d’un programme américain d’assistance anti-terrorisme, au profit de militaires algériens. Depuis ses sessions se tiennent régulièrement, la dernière en date remonte à fin février dernier. Cette coopération militaire vient de franchir un nouveau pas avec la signature de contrats d’armements. Washington veut sa part du gâteau algérien.
Après la suspension des manœuvres militaires avec les Etats-Unis, le Maroc aurait reporté à des dates ultérieures les déplacements de deux ministres en Algérie. Dommages colatéraux du projet de rėsolution américain.
L’interview accordée par Fathallah Arsalane à l’AFP lui a servi de tribune pour faire la promotion de la Jamaâ au niveau international, soutenant que AWI accepte la liberté de conscience. Une manière pour le n°2 d la Jamaâ de ne pas laisser au roi prendre une longueur d’avance. Al Adl Wal Ihssane ne reconnait d'ailleurs pas le statut de commandeur des croyants au roi.
Nouvelle sortie médiatique du n°2 d’Al Adl Wal Ihssane (AWI). Cette fois, Fathallah Arsalane a choisi l’AFP pour se confier et, par la même occasion, tirer à boulets rouges sur le PJD qui a choisi de diriger un gouvernement «sans prérogatives». Il accuse même ses membres d’être de simples «employés de façade».
Cette année, la commémoration du 33ème anniversaire du printemps berbère en Kabylie a été marquée par l’arrestation d’un Marocain. De Rabat, le ministre algérien de l’Intérieur a expliqué que l’interpellation est «légale», estimant que le militant amazigh a participé à une manifestation organisée par un mouvement «séparatiste» !
Le roi Mohammed VI poursuit la réforme du champ religieux, initiée depuis 2004. Aujourd’hui, un pas vient d’être franchi et non des moindres. Le monarque a assisté à la prière du vendredi à Safi. Le prêche de l’imam a été dédié à la liberté de conscience. Il n’était pas question de tuer l’apostat puisqu’il s’agit d’une liberté
Cinq jours après l’attentat de Boston, une certaine presse américaine, abonnée aux méthodes Rupert Murdoch, à défaut de trouver le scoop, l’invente tout simplement. C’est ce qu’elle a commis en accusant deux jeunes marocains. La suite des événements a innocenté nos deux MRE.
Le 8 mai 2012, le roi Mohammed VI installe les membres de la Haute instance du dialogue national sur la réforme de la justice. Seules trois semaines nous séparent de son première anniversaire et toujours pas le moindre rapport sur ses nombreuses réunions dans les quatre coins du pays. En revanche, il a fallu à trois ONG internationales quelques jours passés au Maroc pour diagnostiquer le mal de la justice, le localiser et prescrire le remède.
Le 5 septembre 2012, la Mauritanie décide, enfin, d'extrader Abdellah Al Senoussi aux nouvelles autorités libyennes. Le 15 avril, première réunion avec des membres de HRW au cours de laquelle il accuse les autorités marocaines de l’avoir arrêté pendant 12 jours du 5 au 17 mars 2012.
Un article du correspondant de l’AFP au Mali évoquant la fuite de membres du Mujao et AQMI aux camps de Tindouf, a fait sortir l’Algérie et le Polisario de leurs gonds.