Le 11 février 2011, l’ancien président égyptien démissionne. Un célèbre blogueur local, Waïl Ghonaim, avait écrit «The game is over». Deux années et six mois plus tard, l’expression est plus que jamais d’actualité mais cette fois «The game is over» pour les Frères musulmans et les partis satellites. Le PJD serait-il affecté par cette vague de changements ?
Lundi devant les députés, le ministre du Budget a défendu le recours à l’endettement extérieur. Face aux questions des députés inquiets par l'ampleur de cette dette, Driss Azami Idrissi a tenu à rassurer en rappelant qu'elle ne représente que 25% du PIB.
En attendant une réaction du chef de gouvernement, c’est Mustapha Ramid qui sort de ses gonds en déclarant publiquement son opposition à la décision du ministre des Affaires islamiques de fermer les écoles coraniques du salafiste Mohamed Maghraoui. Ramid a dit tout haut ce que d’autres ministres PJDistes pensent tout bas. Ils auraient même confié au n°2 de l’Association Prédication pour le Coran et la Sunna que
En cette période estivale, l’Espagne ne se prépare pas seulement à l’opération transit des MRE, mais, également, aux visites inopinées des activistes marocains dans les îlots qu’elle occupe en Méditerranée. Et cette année, Madrid tente d’éviter le remake des incidents de 2012.
L’autorité du chef de gouvernement chancelle. Sans consulter Abdelilah Benkirane au préalable, le ministre des Affaires islamiques a ordonné la fermeture des écoles coraniques du salafiste Maghraoui pour non-conformité à la loi de l'enseignement fondamental. Le PJD dénonce une telle mesure. Benkirane, embarrassé, opte pour le silence.
Le divorce entre Chabat et Benkirane est, plus que jamais, une question de temps. Les deux leaders ont atteint le point du non-retour. Le secrétaire général de l’Istiqlal a même appelé son homologue du PJD à chercher un autre allié capable de lui garantir la majorité au parlement.
Une année après la controverse sur la croisière d’homosexuels et de lesbiennes qui voulaient jeter l’ancre au port de Casablanca, voilà que surgit une nouvelle affaire sur une prétendue cérémonie de mariage de deux Français à Essaouira.
Rabat a, enfin, décidé de hausser le ton contre Alger. Le royaume a fait savoir, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, qu’il refuse les trois conditions des autorités algériennes pour une normalisation des relations.
Sur la question du Sahara, le gouvernement Benkirane se complait dans le rôle de spectateur. Les hommes du Palais tiennent le haut du pavé. Saâdeddine El Otmani vient de souffrir d'une autre mise à l’écart au profit de son rival, Taïeb Fassi Fihri, le conseiller du roi.
Les relations maroco-algériennes sont au point mort. Le souhait de Rabat d’une normalisation se heurte à des conditions récemment émises par Alger. La lutte contre le trafic de cannabis en est l’une d’elle. Morad Medelci, le chef de la diplomatie a sous-entendu que son pays «est presque visé» par le Maroc.