Avec une note de 65.6 sur 100, le Royaume occupe le 52e rang mondial, entre l'Australie (66.7), et le Belarus (66.4). Si ce classement pris dans l’ensemble reste moyen, surtout quand on se rend compte que les 5 premiers pays (Islande, Suisse, Costa Rica, Suède, Norvège) ont des notes toutes supérieures à 80.
Un regard plus attentif montre cependant que la médiocrité du résultat n’est que relative. En effet en se focalisant que sur la région Moyen-Orient et Afrique du nord, le Maroc arrive deuxième, derrière l’Algérie 42e mondial (67.4), et devant la Syrie 56e (64.6). La Tunisie, l’Egypte, la Libye, et la Mauritanie arrivent loin derrière.
Autre motif de satisfaction, le Maroc est classé devant des pays renommés, comme les Etats-Unis 61e (63.5), le Brésil 62e (63.4), la Russie 69e (61.2), et les pays pétroliers du Golfe.
L’EPI est réalisé chaque année sur des indicateurs aussi variés que la santé publique, l’état de l’environnement, ou encore la vitalité des écosystèmes, la qualité de l’eau et de l’air, les émissions de gaz à effet de serre et l’impact de l’environnement sur la santé de la population. 25 indicateurs au total ont été retenus pour l’enquête, menée par des chercheurs des universités américaines de Yale et de Columbia.
Le Maroc qui a récemment abrité la Journée de la Terre semble donc conforter sa place parmi les bons élèves en matière d’écologie, même si beaucoup reste à faire pour égaler les 93.5 de l'Islande, première du classement.