Réunies les 27, 28 et 29 juin dans le cadre d’un séminaire à Barcelone, quinze organisations membres de l’Observatoire de prévention de l’extrémisme violent (OPEV) ont publié ce vendredi une déclaration commune, où elles expriment leur «choc» au lendemain des verdicts rendus concernant 53 militants du Hirak. Dans ce document parvenu à Yabiladi, les signataires soulignent que «le
En France, la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) a révélé plusieurs projets terroristes du groupuscule d’ultradroite Action des forces opérationnelles (AFO). L’un d’eux, visant comme les autres des musulmans, avait pour objectif d’empoisonner la nourriture halal dans des supermarchés, rapporte LCI. Le site de la chaîne d’information indique que
La septième chambre de la Cour d'appel de Casablanca vient de rendre un jugement en première instance, condamnant le journaliste Hamid El Mahdaoui à trois ans de prison ferme et à une amende de 3 000 DH. Le directeur du site Badil.info est accusé de «non-dénonciation d’un crime portant atteinte à la sûreté de l’Etat», sur la base d’une conversation téléphonique où son interlocuteur,
«Nous, familles des détenus politiques du Hirak du Rif, en plus de l’opinion publique nationale et internationale, sommes sous le choc au lendemain de la condamnation de nos enfants à de lourdes peines». C’est ainsi que dans un communiqué conjoint daté de mercredi, les familles des détenus condamnés à Casablanca et à Al Hoceïma se sont indignés face à ce qu’elles qualifient d’une
Touria Lahrach, coordinatrice du groupe parlementaire de la Confédération démocratique du travail (CDT), a rencontré les militants du Hirak bien avant leur arrestation et leur condamnation à de lourdes peines. Egalement membre du bureau exécutif du syndicat, elle a fortement interpellé l’exécutif sur cette question depuis plus d'un an, notamment le ministre de l’Intérieur à la Chambre des représentants.
Dans une note d’information datée du 27 juin, Amnesty International déclare que les décisions de justice rendues à Casablanca la veille et concernant 53 manifestants du Hirak «doivent être annulées en raison de l’iniquité des procès». Directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient pour l’ONGi, Heba Morayef estime que «ces condamnations sont ternies par le caractère extrêmement inique
Au lendemain de la condamnation de 53 détenus du Hirak à des peines allant de 1 à 20 ans de prison ferme chacun, des sit-in de soutien se sont tenus à Rabat et à Casablanca. La mobilisation à l’étranger s’organise également, avec un rassemblement prévu samedi à Paris. A l’appel des comités de soutien constitués depuis plus d’un an, d’associations et de structures
A la suite du verdict rendu mardi, concernant 53 détenus du Hirak du Rif, le mouvement Anfass démocratique rejoint les associations ayant réagi à la décision de la septième chambre de la Cour d’appel de Casablanca. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, le mouvement dit avoir appris «avec une grande préoccupation» ce verdict aux «lourdes peines». Il rappelle que «tout au long des
Le verdict rendu mardi à la septième chambre de la cour d’appel de Casablanca ne passe pas auprès des familles des condamnés. Des associations de défense des droits humains pointent du doigt «un procès politique», avec ses lourdes peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme.
Les délibérations auront duré depuis l’après-midi jusqu'à la fin de soirée. Le verdict a été prononcé dans les dernières heures de mardi, condamnant Nasser Zefzafi, entre autres détenus du Hirak, à 20 ans de prison ferme.