A l’occasion de la journée mondiale de la presse, aujourd'hui, le syndicat de la presse au Maroc a publié un rapport sur la situation de la profession. Un document qui réclame une totale indépendance des médias et la fin de la tutelle du ministère de la Communication.
Le projet de loi de finances, en cours d’examen à la Chambre des conseillers, prévoit la création de plus de 26 000 postes dans la fonction publique. Passer par les fourches caudines du concours est la condition sina qua non exigée par le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane des candidats à ces postes.
Le chef du gouvernement ne tarit pas de déclarations-attaques contre la presse et ciblant, surtout, l’entourage royal. La fête du travail a donné à Benkirane une occasion d’en remettre une couche. Croissance économique et déficit de la Caisse de compensation, deux sujets savamment oubliés par le secrétaire général du PJD.
En France, les victimes des crimes racistes sont nombreuses. Parmi elles, un jeune marocain du nom de Brahim Bouarram, assassiné, le 1er mai 1995, par des militants du Front national, dans un contexte similaire à ce que vit ce pays, aujourd’hui : la tenue d’élections présidentielles.
La semaine dernière, le parlement a vécu à l’heure des cahiers des charges de l’audiovisuel avec dans le rôle principal, Mustapha El Khalfi, le ministre de la Communication. Ce lundi, c’est la chanteuse, Raissa Tabaâmrant qui lui a ravi la vedette : elle a posé une question en langue amazighe. Une initiative qui n’a pas plu à certains gardiens du temple de l’arabité.
En Espagne, le droit à l’accès aux soins n’est plus un principe intangible des droits de l’Homme. Une nouvelle loi vient de fermer les hôpitaux aux sans-papiers. Une mesure promulguée par l’équipe de Rajoy afin d’économiser 500 millions euros. Mais qu’en est-il de la facture de ses effets secondaires ?
Contrairement à ces précédentes affirmations, Mustapha El Khalfi ne démissionnera pas de son poste à cause des cahiers des charges. C’est la principale conclusion à retenir de la réunion, vendredi, de la commission de la communication à la chambre basse du parlement marocain.
Le déficit abyssal de la caisse de compensation ne cesse de se creuser. Rien qu’en janvier et février, ses dépenses frôlent déjà les 10 milliards de dh. Nizar Baraka, ministre des Finances, a récemment promis la réforme de cette caisse. Sa promesse remonte à 2008, alors qu'il était chargé des Affaires générales au sein du gouvernement Abbas El Fassi.
Après plus d’un mois d’examen, le projet de loi de nomination aux hautes fonctions vient de passer le cap de la Commission de la Justice à la 1ère Chambre. Ce texte comprend deux listes : l'une confiée au roi et l'autre au chef de gouvernement. Un partage du pouvoir nouveau au Maroc.
Les affrontements qu’a connu, le mois dernier Béni Bouayache, entre manifestants et forces de l’ordre examinés par la Justice. Hier après 8 heures de débat, la Cour d’appel d’Al Hoceima a condamné 6 détenus à 27 ans de prison assortie d’une amende collective de 2 millions dh. Un verdict qui suscite des interrogations.