Benkirane II est sorti des coulisses et des négociations de l’ombre. L’austérité budgétaire prêchée par Benkirane dans sa lettre de cadrage du projet de loi de finance ne concerne nullement les membres de ce gouvernement. Ils sont 39 hauts salaires. A ce constat s’ajoute le retour en force des technocrates. Benkirane récompense ses fidèles. Mohamed El Ouafa est toujours ministre mais aux Affaires générales.
Octobre 2010, après deux semaines de torture, le Polisario libère Mustapha Salma. L’ancien inspecteur général de la police du Front a commis le sacrilège de soutenir le plan marocain d’autonomie au Sahara occidental. Trois ans plus tard, le HCR propose la Finlande comme solution à l’opposant. Il l’a refusée mais n'a pas fermé la porte aux négociations. Yabiladi l’a contacté par
Le gouvernement Benkirane II qui devrait être annoncé dans quelques heures sonnera le retour du RNI au devant de la scène après presque deux ans passés au purgatoire de l’opposition. Un passage, plutôt réussi pour une formation habituée à siéger au gouvernement mais surtout pour son président, Salaheddine Mezouar, qui a amplement réussi son pari. Il a contraint son ennemi, d'hier, le secrétaire
Sauf coup de théâtre, Saâdeddine El Othmani est appelé à quitter le gouvernement. C’est Salaheddine Mezouar qui devrait le remplacer à la tête des Affaires étrangères. Les islamistes perdraient le ministère de l'Economie et des Finances qui reviendrait à une surprise du RNI.
«Surenchère politicienne» et «les Marocains ont d’autres priorités», sont des exemples de commentaires de nos lecteurs sur les propositions de loi incriminant la normalisation avec Israël. Mais pour devenir vraiment effectifs, les deux textes ont un long parcours devant eux et des obstacles à franchir. Les détails.
Le nouveau chef de la diplomatie algérienne prêche la «retenue» avec le Maroc. C’est le style Ramtane Lamamra. Un style qui obéit, plutôt, à des considérations internes, liées à la préparation de la succession de Bouteflika et la guerre que mène son clan à la DRS, qu’à une réelle volonté de normaliser les relations avec le royaume.
Afin d’éviter que le peuple et les médias locaux s’inquiètent de la baisse des recettes pétrolières et du stock en devises, l’Etat algérien a inventé un nouvel ennemi : le trafic des carburants subventionnés, accentuant sa traque. Une campagne qui mobilise, police douane, armée, presse. Même les pauvres imams des mosquées ont prêté main forte menaçant les contrebandiers
La minorité qui détient le monopole du commerce dans les camps de Tindouf, procède souvent, aidés en cela par les militaires algériens postés à l'entrée des camps, à l’arrestation des négociants qui ne se plient pas à leurs règles. Des détentions opérées sans grand remous, sauf pour cette dernière qui a tourné au vinaigre. Les détails.
Après quelques jours de détention, les trois ados de Nador retrouvent la liberté provisoire. La mobilisation a eu raison de l’inquisition. Celle-ci est appelée à se poursuivre avec des sit-in à Nador, Mohammedia et à Rabat devant le parlement.
Des députés marocains, de majorité comme de l’opposition viennent de rédiger deux propositions de loi interdisant tout rapprochement avec Israël. Entre 2 à 5 ans d’emprisonnement sont prévues contre les «normalisateurs» et des amendes pouvant atteindre le million de dirhams.