Voilà plus de deux mois que les jeunes de Targuist battent le pavé. Leur principale revendication : la concrétisation sur le terrain de projets lancés par le roi Mohammed VI lors de sa visite en 2007. Six ans plus tard, rien n’a été fait. Les promesses du gouverneur d’accélérer le «rythme» des réalisations ne semblent guère convaincre les représentants des contestataires. Dimanche, ils sont
La visite de Christopher Ross à Laâyoune et Smara a été l’occasion idoine pour les partisans du Polisario de descendre dans la rue. L’intervention des forces de l’ordre les a amplement aidées dans leur revendication d’élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme au Sahara.
En août 2012, l’ONU réclamait la libération d’un Allemand d’origine marocaine, Mohamed Hajib, condamné à cinq ans de prison pour terrorisme. Le 11 octobre 2013, l’organisation des Nations Unies récidivent : elle condamne la détention arbitraire de Abdessamad Bettar, mis en cause dans l’attentat d’Argana, et exige qu’il soit relaxé et indemnisé.
L’esclavagisme moderne a son indice. Et c’est la Walk Free Foundation qui en est l’auteure. L’ONG, soutenue par Hillary Clinton et Bill Gates, vient de publier le classement mondial de cette pratique. Le Maroc s’en sort pas trop mal, il est 93ème sur un total de 162 Etats, avec une estimation de 50 000 esclaves.
L’immigration des juifs du Maroc n’était pas une promenade de santé. Pour réussir un tel pari, les dirigeants israéliens ont sollicité l’aide du Mossad. Les services secrets lançaient, alors, une opération pour «convaincre» leurs coreligionnaires de quitter le royaume. Détails.
La dernière fois que des représentants du Polisario et du Maroc se sont retrouvés, dans le cadre des réunions informelles, remonte à mars 2012. Christopher Ross avait tenté, entre octobre et novembre de la même année, de convaincre les partis de prendre langue, en vain. Une année plus tard, le voilà qu'il essaie de nouveau.
RSF vient de classer le Maroc à la 136ème place de son baromètre de la liberté de presse dans le monde. L’année prochaine, à moins d’une réforme du champ médiatique, le classement sera pire que celui de 2013. Les Affaires des journalistes Ali Anouzla et Mustapha Hasnaoui, poursuivis pour terrorisme, en seront les principales causes.
L’affaire Lakome connaît un nouveau rebondissement. Le journaliste Hamid Mahdaoui, le bras droit d’Ali Anouzla, a démissionné de la rédaction du site. Une décision qui intervient quelques heures après le refus d’Aboubakr Jamaï de fermer Lakome.com.
Le nouveau gouvernement Benkirane n’est pas encore sorti de l’auberge. Sa nomination, le 10 octobre, ne signifie pas la fin des ennuis pour le Chef du gouvernement. L’opposition réclame un vote de confiance. Elle exige la présentation d’une autre déclaration gouvernementale, arguant qu’il ne s’agit nullement d’une équipe remaniée mais d’une nouvelle. Benkirane ne l’entend pas de cette oreille.
Depuis deux semaines, la question du Sahara occidental est un sujet de débat à l’ONU, précisément à la 4ème commission, où Marocains et Algériens ont mobilisé leurs partisans. Une confrontation qui s’est soldée par un match nul. Le projet de résolution soumis à l’Assemblée générale devrait satisfaire les deux parties.