Deux jours après la visite de Benjamin Netanyahu au Vatican, le roi Mohammed VI a adressé une lettre au pape François. Dans celle-ci, il a tenu à mettre en garde le souverain pontife contre les conséquences négatives d’un possible accord, unilatéral, avec Tel-Aviv portant sur les biens de l’église catholique à Jérusalem.
Les très controversées propositions de loi incriminant toute normalisation avec Israël ont fait le tour du monde des médias. Après le Maroc, Israël, les Etats-Unis, certains journaux français ont évoqué l'affaire. Les projets de loi controversés pourraient être abandonnés. En tout cas, un des parti, le PAM envisagerait de retirer son texte.
Après les incantations de Hamid Chabat, l’Istiqlal passe à l'action en demandant au gouvernement Benkirane d’inscrire le Sahara oriental à la 4ème commission de l’ONU. Une première ! Un cadre du PJD qualifie la requête de «surenchère politicienne».
Le ministère de l’Intérieur a-t-il ordonné de retarder le paiement des factures de sociétés privées ? La question a été posée à la Chambre haute du parlement, en direct à la télévision, par le groupe PAM. Le département de Mohamed Hassad opte, jusqu’à présent, pour le silence.
Le PJD tisse doucement, mais sûrement, sa toile à l’étranger. Jusqu’au 16 décembre, les «frères» de Benkirane organisent des congrès dans cinq pays européens, confirmant ainsi, la longueur d’avance des islamistes sur les autres formations politiques.
La culture du kif s’est frayée, aujourd'hui, un chemin à la Chambre des représentants. L’approche tout-sécuritaire est la cible des critiques de certains députés. Le ministre de l’Intérieur s’est dit prêt à ouvrir un dialogue afin d’élaborer une nouvelle politique, notamment vis-à-vis des agriculteurs.
Encore une fois, la corruption plombe le classement du Maroc dans l’indice de Transparency international. Non seulement le pays est très mal classé mais il continue sa chute, perdant ainsi trois places par rapport à 2012.
Pour le secrétaire général du CNDH, il n’y a aucun détenu politique au Maroc. Il y a 17 mois, le ministre de la Justice avait tenu les mêmes propos. Les ONG des droits de l’Homme s’inscrivent en faux contre ces affirmations.
Les hispanophones au Maroc sonnent le tocsin. L’avenir de la langue de Cervantès dans l’enseignement public est, selon eux, en danger. Elle est en perte perpétuelle, de terrain face au français, au point qu’une majorité des enseignants touchent leurs salaires mais ne travaillent pas à cause du manque d’élèves souhaitant apprendre le castellan.
Apparemment, les Etats-Unis auraient réussi à convaincre le Maroc et l’Algérie d’épargner la coordination sécuritaire sur certains dossiers hautement sensibles, des aléas de la politique. Les deux pays, malgré les tensions, coopèrent activement sur le dossier du terrorisme.