L’administration générale des prisons en Espagne vient de publier son rapport de 2012 sur l’état des centres pénitenciers et les étrangers qui y sont incarcérés. Il ressort que les Marocains représentent presque le quart de cette population, devant les Colombiens et les Roumains. Un pourcentage en hausse alors que la tendance chez les Espagnols est à la baisse.
Les autorités marocaines seraient-elles en train de réviser leur position vis-à-vis des projets de combattants en Syrie ? Les arrestations, opérées hier dans plusieurs villes du royaume, d’une vingtaine de personnes attestent de cette nouvelle tendance.
Il y a presque deux mois, Christopher Ross annonçait le remplacement des réunions informelles par des négociations, toujours, indirectes, mais discrètes entre le Maroc et le Polisario. Janvier 2014, pourrait connaître le coup d’envoi de cette nouvelle stratégie.
Après s’être attaquées à la polygamie et l’héritage, les femmes de l’USFP ont abordé un autre sujet sensible. Elles se sont prononcées en faveur d’une légalisation de l’avortement au Maroc. La recommandation figure sur la déclaration finale de leur 7ième congrès.
Après le Mali, cap sur la Centrafrique. Le Maroc se voit ainsi offrir une autre occasion pour consolider sa présence sur le continent, bien qu’il ne soit pas membre de l’Union africaine. Sauf que les troubles confessionnels à Bangui et ses alentours n’ont aucun lien avec la guerre contre les groupes extrémistes qui occupaient le nord du Mali. En Centrafrique, les militaires marocains sont sur un terrain miné.
Après une longue absence, le Comité Al Qods, présidé par le roi Mohammed VI, pourrait se réunir, de nouveau, en janvier prochain, au Maroc. Une occasion pour le royaume d’asseoir une certaine influence politique sur le dossier israélo-palestinien.
Est-ce qu’il y a encore des détenus politiques au Maroc ? Pour l’Asdhom, la réponse est oui. Elle recense exactement 261 cas. L’ONG estime que la tendance est, même, à la hausse, précisant que 22 nouveaux prisonniers se sont ajoutés à sa liste établie juste un mois auparavant.
Pour avoir agressé un agent de la sécurité du stade d’Agadir qui ne faisait que son travail, Abdelilah Akrame, le président du Wydad Athletic Club (WAC), s’est vu infligé, par la FIFA, une amende de 50 mille dollars. Un autre exemple attestant du mal qui ronge le football au Maroc. Détails.
Le PJD apprend à son corps défendant la différence entre l’opposition et le gouvernement. Sa base, de plus en plus mécontente de la gestion des affaires publiques, commence à briser le silence et crie son opposition. A Al Hoceima, dix PJDistes ont décidé de quitter le parti. Dans la même région, il y a quelques mois, c’était le sniper de Targuist qui ouvrait la voie de la fronde.
Il fallait s’y attendre. Les religieux marocains sont unanimes pour condamner la volonté de Lachgar d’interdire la polygamie au Maroc. Parmi eux, le cheikh Mohamed El Fizazi est monté au créneau. Il considère que ce genre d’appel est une atteinte directe à Mohammed VI en tant que commandeur des croyants.