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Drame migratoire : Pedro Sanchez révise ses propos

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Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez. / Pierre-Philippe Marcou - AFP
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Le chef du gouvernement espagnol a assuré, ce mercredi, qu’il n’avait pas «vu les images» montrant des décès parmi les migrants lorsqu’il a confié, samedi, que la tentative d'assaut était «bien résolue». Dans une interview à Cadena Ser, Pedro Sanchez a évité de condamner l'intervention des forces marocaines pour empêcher l'assaut visant la clôture frontalière.

«La gendarmerie marocaine a aidé la Garde civile et la Police nationale à défendre la frontière», a-t-il assuré. «Les forces de sécurité marocaines ont travaillé dur pour essayer d’empêcher cette attaque violente bien organisée, avec laquelle les agents ont bien réagi», avait-il déclaré vendredi après la tentative.

Lors de l’interview publiée ce mercredi, le chef du gouvernement espagnol a estimé que «pour éviter des drames comme celui de Nador, nous devons travailler au Soudan». Une mention qui intervient alors que la plupart des migrants irréguliers qui ont tenté de prendre d'assaut la clôture de Melilla vendredi 24 juin, ont la nationalité soudanaise.

«La politique migratoire ne peut pas être juste une politique de sécurité pour renforcer nos frontières. Nous devons travailler avec les pays d'origine et de transit, en l'occurrence le Maroc et la Mauritanie», a-t-il ajouté. «Bien sûr, nous devons être compréhensifs et nous mettre à la place de ces migrants qui ont souffert et sont morts. Mais je demande également que nous nous mettions à la place des forces et des agences de sécurité de l'État en Espagne, où 40 éléments de la Garde civile ont été blessés à la suite de cette violente attaque, et plus d'une centaine de gendarmes marocains dont certains ont été blessés et d'autres sont décédés», a-t-il enchaîné.

Sanchez a rappelé que «les autorités marocaines ont également le problème de la migration irrégulière». «Nous devons les aider à combattre les réseaux mafieux au Maroc et à contrôler les flux migratoires irréguliers qui atteignent nos frontières», a-t-il expliqué, en annonçant l'ouverture de trois enquêtes sur l'incident au Maroc et en Espagne et se disant «prêt à comparaître devant le Congrès et à soumettre un rapport lors du débat sur l'état de la nation qui se tiendra en juillet prochain».