Ce 8 mai, le monde célèbre les journées du souvenir et de la réconciliation en l'honneur des morts de la Seconde Guerre mondiale. L’occasion de retracer le parcours de quelque 85 000 Marocains qui s’étaient engagés dans l’armée française au cours du conflit le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité. Histoire.
Le 1er mai 1995, Michaël Fréminet et trois de ses camarades au sein du Front national quittaient une manifestation du parti fondé par Jean-Marie Le Pen pour aller agresser un arabe sur le pont du Carrousel. Il s’agissait de Brahim Bouarram, 29 ans, de nationalité marocaine et père de deux enfants. Ce jour-là, il est poussé par les quatre militants du parti d’extrême-droite dans la Seine où il meurt noyé.
Le 28 avril 1912, le gouvernement français nommait Louis Hubert Lyautey premier commissaire résident général du protectorat français au Maroc. Une fonction qu’il commencera en mai 1912 et assurera jusqu’en septembre 1925. Icône du protectorat et figure de proue du Maroc contemporain, on lui doit notamment le transfert de la capitale administrative de Fès à Rabat sous le sultan Moulay Youssef.
Alors qu’ils avaient été initiés au vaccin antivariolique au XIXe siècle, les Marocains l’ont rejeté, y trouvant un moyen de se révolter contre le Makhzen et les Français.
Dans les années 1630, l’Eglise catholique choisit Juan de Prado, un Espagnol de l’Ordre des Frères Mineurs, pour devenir missionnaire au Maroc. Sa mission d'évangélisation irrite toutefois le sultan saadien Al-Walid Ben Zaidan (1631 en 1636) qui ordonne à ce que le missionnaire soit brûlé vif.
L’islam est arrivé aux Îles Maldives grâce à un marchand marocain d’origine amazighe, connu sous le nom d'Abou Al Barakat Youssef Al Barbari, selon le célèbre voyageur marocain Ibn Battûta. Dans ce pays tropical de l'océan Indien, Al Barbari est même considéré comme un héros médiéval ayant sauvé, selon la légende, la nation d'un monstre marin. Histoire.
Bien que certains l’accusent d’avoir aidé Israël à défaire les armées arabes lors de la Guerre des Six jours de 1967, le Maroc mènera une large mobilisation pour la cause palestinienne entre mars et avril 1968. Une action qui sera sanctionnée par la tenue, au Maroc, du premier Sommet islamique sur la question palestinienne organisé à Rabat.
Le 10 avril 1947, le sultan Mohammed Ben Youssef se rendait à Tanger, en compagnie du prince héritier Moulay Hassan et de la princesse Lalla Aicha. L’occasion de prononcer un discours historique qui marquera la rupture entre la monarchie alaouite et la Résidence générale. Histoire.
Le 17 du Ramadan de la deuxième année de migration, Ruqayyah, la fille du Messager de Dieu, est décédée. Sa disparition coïncide avec la victoire de l'armée musulmane à la bataille de Badr.
Dans cette série, Yabiladi fera la lumière sur les organisations secrètes qui ont marqué l’histoire du Maroc contemporain. Dans cette première partie, zoom sur «La Main Noire», filiale de l’«Organisation secrète» fondée par Mohammed Zerktouni, Hassan Lahraichi et Houcine Berrada.