«Nous, familles des détenus politiques du Hirak du Rif, en plus de l’opinion publique nationale et internationale, sommes sous le choc au lendemain de la condamnation de nos enfants à de lourdes peines». C’est ainsi que dans un communiqué conjoint daté de mercredi, les familles des détenus condamnés à Casablanca et à Al Hoceïma se sont indignés face à ce qu’elles qualifient d’une
Touria Lahrach, coordinatrice du groupe parlementaire de la Confédération démocratique du travail (CDT), a rencontré les militants du Hirak bien avant leur arrestation et leur condamnation à de lourdes peines. Egalement membre du bureau exécutif du syndicat, elle a fortement interpellé l’exécutif sur cette question depuis plus d'un an, notamment le ministre de l’Intérieur à la Chambre des représentants.
Dans une note d’information datée du 27 juin, Amnesty International déclare que les décisions de justice rendues à Casablanca la veille et concernant 53 manifestants du Hirak «doivent être annulées en raison de l’iniquité des procès». Directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient pour l’ONGi, Heba Morayef estime que «ces condamnations sont ternies par le caractère extrêmement inique
Au lendemain de la condamnation de 53 détenus du Hirak à des peines allant de 1 à 20 ans de prison ferme chacun, des sit-in de soutien se sont tenus à Rabat et à Casablanca. La mobilisation à l’étranger s’organise également, avec un rassemblement prévu samedi à Paris. A l’appel des comités de soutien constitués depuis plus d’un an, d’associations et de structures
A la suite du verdict rendu mardi, concernant 53 détenus du Hirak du Rif, le mouvement Anfass démocratique rejoint les associations ayant réagi à la décision de la septième chambre de la Cour d’appel de Casablanca. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, le mouvement dit avoir appris «avec une grande préoccupation» ce verdict aux «lourdes peines». Il rappelle que «tout au long des
Le verdict rendu mardi à la septième chambre de la cour d’appel de Casablanca ne passe pas auprès des familles des condamnés. Des associations de défense des droits humains pointent du doigt «un procès politique», avec ses lourdes peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme.
Les délibérations auront duré depuis l’après-midi jusqu'à la fin de soirée. Le verdict a été prononcé dans les dernières heures de mardi, condamnant Nasser Zefzafi, entre autres détenus du Hirak, à 20 ans de prison ferme.
Ce 26 juin est la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture. Dans ce cadre, l’Association marocaine de droits humains (AMDH) appelle l’Etat à mettre en pratique le mécanisme national de prévention de la torture, entre autres mesures. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, l’ONG rappelle en effet que dans un contexte international, «la torture est encore répandue, 70 ans après
Il y a près de dix ans, l’expropriation des terres collectives sans rembourser les femmes était monnaie courante. Mais cette situation a changé, depuis que les soulaliyates, victimes de cette inégalité basée sur un droit coutumier, se sont organisées pour faire avancer le débat et les pratiques.
La Cour d’appel de Casablanca a décidé, lundi, de séparer le procès du journaliste Hamid El Mahdaoui de celui des détenus du Hirak. Une prochaine audience est ainsi prévue jeudi dans ce sens, tandis qu’une autre des 54 personnes poursuivies dans le cadre du Hirak se tient cet après-midi, à partir de 15h (heure locale). Il s’agira de l’une des dernières séances où les prévenus doivent