6.61. Il est le Maître absolu de Ses sujets. Il vous envoie des anges gardiens , et quand l'heure de l'un de vous aura sonné, Nos émissaires viendront recueillir son âme, sans jamais manquer à leur tâche.
6.62. Puis les hommes seront ramenés à Dieu, leur véritable Maître de qui procède toute décision et qui est le plus Prompt des comptables.
6.63. Demande-leur : «Qui vous délivre des ténèbres de la terre et de la mer, lorsque vous L'implorez humblement et secrètement en disant : “S'Il nous délivre de ce péril, nous Lui serons à jamais reconnaissants”?»
6.64. Réponds-leur : «C'est bien Dieu qui vous en préserve, ainsi que de tout autre danger. Mais cela ne vous empêche pas de Lui attribuer des associés.»
6.65. Dis-leur : «Dieu a le pouvoir de susciter contre vous un cataclysme descendant du ciel ou surgissant de la terre, ou de vous diviser en sectes rivales et de faire goûter aux uns la brutalité des autres.» Regarde comment Nous varions Nos enseignements, afin de les amener à comprendre.
6.66. Ton peuple qualifie le Coran d'invention, alors qu'il est la stricte Vérité. Dis : «Je ne suis nullement votre garant.»
6.67. Toute annonce arrive en son temps et en son lieu. Et vous le saurez bientôt.
6.68. Lorsque tu vois ceux qui dénigrent Nos versets, évite de te mêler à eux, à moins qu'ils ne changent de sujet. Et si Satan te fait oublier cette prescription, hâte-toi, dès que tu t'en souviendras, de t'éloigner de ce groupe d'iniquité !
6.69. Certes, ceux qui craignent Dieu ne sont nullement responsables des agissements de ces impies. Tout au plus devraient-ils leur faire entendre le rappel du Seigneur, afin de les amener peut-être à Le craindre.
6.70. Éloigne-toi de ceux qui font de leur religion un jeu et un amusement, et que la vie de ce monde a subjugués totalement ! Exhorte par ce Coran afin qu'aucune âme ne soit entraînée à sa perte par les fautes qu'elle aura commises, sans qu'elle puisse trouver, en dehors de Dieu, ni allié ni intercesseur. Et quelles que soient les compensations qu'elle offrirait, elles ne seront pas acceptées d'elle. Voilà ceux que leurs péchés auront perdus, qui auront pour breuvage de l'eau bouillante et qui subiront un châtiment douloureux, pour prix de leur négation.
6.71. Dis-leur : «Invoquerons-nous, en dehors de Dieu, ceux qui ne peuvent ni nous être utiles ni nous nuire? Reviendrons-nous sur nos pas, après que Dieu nous a déjà montré Sa Voie, pareils à cet homme rendu fou par les démons et qui erre perplexe, sur la Terre, pendant que ses compagnons l'appellent à les rejoindre : “Viens vers nous !”, cherchant ainsi à le remettre sur la bonne voie?» Dis : «La voie la meilleure est Celle du Seigneur ! Et nous avons reçu ordre de nous soumettre au Maître de l'Univers,
6.72. d'accomplir la salât et de craindre le Seigneur, car c'est vers Lui que vous ferez tous retour.»
6.73. C'est Lui qui, en toute vérité, a créé les Cieux et la Terre. Et le jour où Il dira : «Que cela soit !» Son ordre sera exécuté sur-le-champ, car Sa Parole est Vérité, et il n'y aura plus de royaume que le Sien lorsque retentira la Trompette du Jugement dernier. Il connaît ce qui est caché et ce qui est visible , Il est le Sage et le Bien-Informé.
6.74. Rappelle-leur le moment où Abraham dit à son père Âzar : «Pourquoi prends-tu des idoles pour divinités? À mon avis, vous êtes tous, toi et ton peuple, dans un égarement manifeste !»
6.75. Et pour raffermir Abraham dans sa croyance, Nous étendîmes devant lui le Royaume des Cieux et de la Terre.
6.76. C'est ainsi que, voyant briller un astre à la tombée de la nuit, il s'empressa de dire : «C'est là mon Seigneur !» Mais lorsque l'astre eut disparu, il déclara : «Je n'aime pas ceux qui disparaissent.»
6.77. Puis, voyant poindre la Lune, il s'écria : «C'est cela mon Dieu !» Mais quand la Lune disparut à son tour, il déclara : «Si mon Seigneur ne m'indique pas la voie à suivre, je serai du nombre des égarés.»
6.78. Puis vint à se lever le Soleil, alors Abraham s'exclama : «Voilà mon Dieu ! Voilà le plus grand !» Mais lorsque le Soleil eut disparu à son tour, Abraham s'écria : «Ô mon peuple ! Je désavoue tout ce que vous associez à Dieu.
6.79. En monothéiste sincère, je tourne ma face vers Celui qui a créé les Cieux et la Terre, et je ne suis point du nombre des associateurs.»
6.80. Et s'adressant à son peuple qui engagea une polémique avec lui, Abraham dit : «M'opposerez-vous au sujet de Dieu vos arguties, alors que c'est Lui qui m'a fait découvrir la Vérité? Je ne redoute nullement vos fausses divinités, à moins que Dieu ne veuille m'éprouver, car Sa science embrasse toute chose. N'y avez-vous pas réfléchi?