Depuis quelques semaines, des méduses de «la galère portugaise» sont repérées sur les côtes de Casablanca, Skhirat, Mohammedia et Bouznika. Ce jeudi, le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a alerté sur leur présence, puisqu’elles provoquent de graves brûlures en cas de contact.
Dans un communiqué, le ministère dit avoir lancé une étude avec l’Institut national des recherches halieutiques (INRH), «pour mieux comprendre les conditions environnementales à l’origine de la prolifération de cette espèce» tout comme celle des méduses plus globalement.
Il indique que «les apparitions de la galère portugaise sont saisonnières et demeurent généralement limitées dans le temps (souvent entre mars et avril)». Celles-ci s’observent également sur les côtes espagnoles et portugaises.
«Dans la plupart des cas, les envenimations se limitent à des brûlures intenses et douloureuses, précise la même source. Les lésions peuvent durer une à deux semaines, selon les organes touchés. Un cas mortel aurait été signalé sur les côtes portugaises en 2010, mais les cas de piqûres recensées ces dernières années au Maroc n’auraient pas entraîné de complications majeures.»
Enfin, le ministère rappelle des mesures d’urgence en cas de piqûre : «Retirer délicatement les tentacules collées à l’aide d’un papier, d’un bout de plastique, d’un coquillage, ou même d’un morceau d’algues. N’utiliser aucun liquide agressif, car cela déclencherait des cellules urticantes encore non activées : pas de vinaigre, ni salive, ni urine, et surtout pas d’eau douce. Rincer délicatement la plaie à l’eau de mer si nécessaire. En cas de douleur persistante ou de malaise, consulter d’urgence un médecin.»
Une vigilance accrue avec les enfants est tout autant requise, car ces derniers «peuvent être attirés par la forme gonflée et aérienne de la méduse, et par ses couleurs très vives et attrayantes, faisant penser à un sac plastique», conclut la même source.