Le premier juillet prochain, les Marocains sont appelés à se prononcer sur le projet de constitution dévoilé hier lors du discours du roi Mohammed VI. Un texte de 180 articles sectionnés en quatorze «titres». Cette nouvelle constitution, renforce les pouvoirs du «Chef du gouvernement» certes, mais, force est d’avouer que l’essentiel des pouvoirs reste entre les mains du «chef de l’Etat», le «Roi, Amir
Ce devait être la première comparution devant un tribunal, de femmes portant le voile intégral. Mais l’audience s’est déroulée en l’absence des accusées, au nombre de deux. La première ne s’est pas présentée alors que la seconde a été empêchée d’entrer dans le tribunal, après avoir refusé d’enlever son voile. Le ministère public a requis une
Le Maroc a encore beaucoup de progrès à faire en matière d’Etat de droit. Le royaume ne se classe qu’à la 51ème place sur 66 pays classés par le deuxième rapport de l’indice de l’Etat de droit du projet de justice mondiale (World Justice Project Rule of Law Index). L’ampleur de la corruption et le non respect de certains droits fondamentaux dans le pays expliquent entre autres facteurs, le mauvais classement du
Ce vendredi 17 juin, le roi Mohammed VI va s’adresser au peuple marocain. Les grandes lignes de son discours n’ont pas été précisées, mais elles devront incontestablement porter sur le processus de réformes politiques enclenché au lendemain de son allocution du 9 mars dernier. Un processus historique mais dont le déroulement suscite néanmoins quelques interrogations. Les mouvements de protestations risquent de se poursuivre
Le maire de Nice a-t-il du mal à accepter l’achat, en pleine centre ville d’une salle de prière par la communauté musulmane ? La question s’impose, car la municipalité a décidé d’exercer son droit de préemption sur les locaux d’une salle de prière en phase d’être acquise par une association islamique. Il s’agit de mettre de l’ordre et d’empêcher les
Les musulmans de France ont un côté positif : Ils constituent la minorité sociale la plus pacifique. Mais, cette communauté a aussi une autre face, négative cette fois : elle serait la plus passive des communautés religieuses de France. C’est l’avis du sociologue Raphael Lioger, qui appelle à l’organisation d’une «Muslim Pride» en France pour se jouer des préjugés et combattre
Jacques Chirac et la monarchie marocaine, c’est pour le meilleur et pour le pire. Dans le tome 2 de ses mémoires, l’ex locataire de l’Elysée réaffirme que «la monarchie reste le seul garant» de la stabilité du Maroc. A l’heure où une nouvelle constitution s’apprête à limiter les pouvoirs du roi, l’ouvrage de l’ancien président français tombe à pic.
La Commission consultative de révision de la constitution a remis ce vendredi 10 juin la première mouture du projet de constitution. Soit trois mois jour pour jour après l’installation de cette Commission, au lendemain du discours royal du 9 mars. Le roi Mohammed VI, a chargé son conseiller, Mohammed Moâtassim, de remettre le texte, dans les plus brefs délais, aux chefs de partis et aux représentants des centrales syndicales pour amendements.
La loi française interdisant le port du voile intégral dans les lieux publics continue de faire parler d’elle. La prochaine étape sera peut-être la Cour européenne des droits de l’Homme qui vient d’être saisie par un couple français, qui a quitté la France après l’entrée en vigueur de cette loi en avril dernier, estimant que ses libertés n'y étaient plus garanties. Cette famille
La réforme de la constitution n’est pas encore prête, et loin d'être adoptée, mais ses grandes lignes sont déjà tracées et connues des chefs de partis politiques et de syndicats. Parmi ces nouveautés, et pas des moindres, la non sacralité de la personne du roi (qui resterait pourtant inviolable). Le premier ministre deviendrait «président du gouvernement» et l’amazigh érigée en langue