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Présence du mari pendant l'accouchement
j
3 juin 2005 09:19
Salam Alikoum

Une question a été posée sur un autre forum concernant la présence du mari durant l'accouchement.

Ma famille m'a toujours dis que c'était hram que l'époux assiste à l'accouchement et que ca faisait fuir el malaïkate. Je n'ai pas trouvé de textes de référence abordant ce sujet

y en a t-il parmis vous qui connaissent ce sujet?


Que Dieu nous guide vers le droit chemin
O
3 juin 2005 12:52
Salam Jihanne75,

Pour répondre à ta question, il est vrai que c'est harm pour l'homme d'assister à l'accouchement de son épouse par rapport à cet extrait qui dit :

Et si l'islam demande à A de ne pas regarder ce qui, par rapport à lui, est 'awra chez B, il demande également à B de revêtir sa 'awra en présence de A. Un seul cas fait exception, celui de la nécessité (dharûra), comme un accident de la route ou une opération chirurgicale, Regarder ce qui n'est pas 'awra par rapport à soi est permis si on ne ressent ni attirance ni désir (shahwa), mais est interdit si on ressent du désir ou une attirance (shahwa) au fond de soi. Un cas fait bien sûr exception, celui des époux, où désir ou pas, le regard est bien entendu autorisé (sauf pendant une période particulière.

Visiblement les cas particuliers permettent d'outrepasser la règle et à moins d'avoir à faire à un malade , je ne pense pas que l'homme puisse être animé par un désir quelcquonque s'il devait assister à l'accouchement de sa femme.
De plus ce qui m'intrigue c'est theoriquement rien n´empeche un mari de voir sa femme pdt l´accouchement. Quand j´y pense je me dis aussi que si mon mari pourrait ressentir un quelconque desir sexuel, j´aurais demandé a ce qu´on le transfere directement en psychiatrie!!

Mais ca, c´est sans tenir compte de la particularité qui dit que l´homme doit s´abstenir de regarder sa femme quand elle a ses regles cad concretement quand il y a presence de saignements. Or lors d´un accouchement, difficile de les eviter!
De la on pourrait tout aussi rapidement conclure qu´un homme n´a donc pas a assister a l´accouchement!

En conclusion et c'est mon avis :
-----------------------------------


Pour ce qui est de l’accouchement, l’homme assiste surtout en soutien , la place juste en face des parties intimes de l’épouses revient au gynécologue , en général l’homme est sur le côté , c’est à peine s’il peut voir l’enfant sortir , tellement il est préoccupé par la santé de l’épouse.

Lorsque naît le bébé , après avoir été montré à la mère , en général on invite l’homme à suivre l’infirmière pour le lavement du bébé, cette invitation n’est pas innocente du tout dans la mesure ou la gynécologue fait tout pour éviter à l’homme la vision de la sortie du placenta et aussi , si cela s’avère nécessaire, on lui évite d’avoir à assister au moment ou l’on recoud le vagin de la dame.
Le but de cette manœuvre étant , d’éviter que l’homme soit dégoûté des rapports sexuels futurs.


De plus une argumentation quand au pourquoi de l´abstinence du regard pdt les regles ne m´est apparue.
Surtt que de nos jours on peut avoir ses regles sans meme que l´homme s´en apercoive!!!


Dieu est le plus savant


Allah Wallam

Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh



j
3 juin 2005 13:23
Peux tu me dire de quel document est extrait ce passage pour que je puisse argumenter ma réponse sur l'autre forum?

Que Dieu nous guide vers le droit chemin
O
3 juin 2005 13:48
Bismillah r-rahmani r-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


Salam Krouti, voilà le texte,

Bonne lecture

Question :
Bismillah r-rahmani r-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh



Quelle limites l'islam présente-t-il quant au regard des uns et des autres ? Et pourquoi ?



Réponse :



L'attirance pour les attraits corporels est naturelle chez l'être humain, et l'islam ne demande pas à ce dernier de chercher à éradiquer cette attirance. Au contraire, c'est bien parce qu'il reconnaît qu'attirance il y a entre homme et femme qu'il désire orienter celle-ci. En agissant ainsi, l'objectif de l'islam n'est pas de rendre la vie impossible mais au contraire de permettre qu'elle soit mieux vécue, en préservant l'homme de flatter sans cesse son instinct.
Car si l'attirance vers l'autre sexe et l'instinct qui en est à la base sont naturels, et si cet instinct doit s'exprimer et non être refoulé, il y a une grande différence entre le fait de l'orienter et celui de le flatter sans cesse. Ainsi, les corps n'étant pas marqués négativement, il est normal qu'entre époux et épouse on s'admire et on s'attire. Mais que des corps affichent partout en public leurs attraits aux regards, et que des regards ne se privent pas de tirer profit de ces attraits, voilà des faits qui ne peuvent manquer avoir des répercussions sur l'individu, la famille et la société. Il ne s'agit pas d'avoir honte de son corps. Il s'agit d'avoir de la pudeur pour, justement, dissimuler en public les attraits de ce corps et réserver ceux-ci à son conjoint(e), l'être avec qui on partage sa vie.

C'est dans ce sens que l'islam offre à chaque humain une orientation et des limites dans l'utilisation qu'il fait de son regard. En sus de l'observance de ces règles extérieures, l'islam lui demande également de travailler son cœur.


Deux règles générales pour comprendre les limites à l'action des regards :



L'islam présente, en tant que cadre orientant et limitant l'action des regards, les deux règles suivantes :

1. Ce que l'islam considère comme étant à cacher systématiquement des regards ('awra) :



Les sources musulmanes demandent, par mesure de précaution, de ne pas regarder chez autrui certaines parties corporelles, et ce en toutes circonstances, qu'on éprouve de l'attirance et du désir (shahwa) ou pas. L'ensemble des parties corporelles qu'une personne A ne doit ainsi pas regarder chez une personne B est nommé "'awra de B par rapport à A".
Et si l'islam demande à A de ne pas regarder ce qui, par rapport à lui, est 'awra chez B, il demande également à B de revêtir sa 'awra en présence de A. Un seul cas fait exception, celui de la nécessité (dharûra), comme un accident de la route ou une opération chirurgicale, etc.

Ce que l'islam ne considère pas comme étant à cacher systématiquement des regards :

Regarder ce qui n'est pas 'awra par rapport à soi est permis si on ne ressent ni attirance ni désir (shahwa), mais est interdit si on ressent du désir ou une attirance (shahwa) au fond de soi. Un cas fait bien sûr exception, celui des époux, où désir ou pas, le regard est bien entendu autorisé (sauf pendant une période particulière, comme expliqué plus bas).

Les savants auteurs de ces deux règles :



Cet avis faisant la différence entre ce qui est 'awra et ce qui ne l'est pas, et disant qu'on doit systématiquement ne pas regarder ce qui est 'awra – que le regard soit neutre ou habité par l'instinct –, cependant que, pour ce qui n'est pas 'awra, on doit ne pas le regarder si le regard est habité par l'instinct, mais on peut le regarder tant que le regard est neutre… cet avis est celui des savants At-Tabarî, Al-Baghawî, Al-qadhî 'Iyâdh, Ibn Battâl, Ibn 'Abd il-barr… (cf. Tahrîr ul-mar'a, tome 4).


L'application de ces deux règles :

Pour comprendre l'application de ces deux règles, il faut bien sûr connaître ce qui est 'awra et ce qui ne l'est pas. Or, déterminer cela n'est pas absolu vis à vis du corps humain en général, mais dépend de plusieurs facteurs. Qu'est-ce qui ne doit pas être regardé par qui chez qui ? Qu'est-ce qui est 'awra de qui par rapport à qui ? Explications et détails dans les deux listes ci-dessous.



A) 'Awra (partie cachée) de l'homme par rapport...

... à son épouse : pas de partie cachée ;
... à ses proches parentes (1) : du nombril aux genoux ;
... aux autres femmes : du nombril aux genoux ;
... aux hommes : du nombril aux genoux.
Ceci veut dire que les personnes ci-dessus ne doivent pas regarder, chez un homme donné, ces parties de son corps.


Cool 'Awra (partie cachée) de la femme par rapport...



... à son époux : pas de partie cachée. Une exception cependant : pendant la période menstruelle, le mari doit s'abstenir de regarder chez sa femme la partie qui va du nombril jusqu'aux genoux (selon des savants) ;
... à ses proches parents (2) : tout le corps sauf le visage, la tête, le cou, les épaules, les bras, les pieds et les mollets ;
... aux autres hommes : tout le corps sauf le visage et les mains ;
... aux femmes musulmanes : tout le corps sauf le visage, la tête, le cou, les épaules, les bras, les pieds et les mollets (d'après certains savants) ;
... aux femmes non-musulmanes : tout le corps sauf le visage, la tête, le cou, les épaules, les bras, les pieds et les mollets (d'après certains savants) ;

Source : Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh

(1) Les proches parentes de l'homme sont celles avec qui il ne peut jamais se marier : sa mère, sa grand-mère, la sœur de sa mère ou de son père, sa fille, sa petite-fille, sa sœur, la fille de son frère ou de sa sœur.

(2) Les proches parents de la femme sont ceux avec qui elle ne peut jamais se marier : son père, son grand-père, le frère de sa mère ou de son père, son fils, son petit-fils, son frère, le fils de son frère ou de sa sœur.


Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


Ouahiba
"Ach-hadou an-lâ ilâha il lal lâhou wa ach hadou anna Mouhammadan abdouhou wa rasoûlouhou"
j
3 juin 2005 14:03
Merci beaucoup pour toutes ces explications!!!

Que Dieu nous guide vers le droit chemin
O
3 juin 2005 14:17
Bismillah r-rahmani r-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


Amine



Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh

Ouahiba
"Ach-hadou an-lâ ilâha il lal lâhou wa ach hadou anna Mouhammadan abdouhou wa rasoûlouhou"
'
3 juin 2005 17:31
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...






OUAHIBA a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salam Jihanne75,
>
> Pour répondre à ta question, il est vrai que c'est
> harm pour l'homme d'assister à l'accouchement de
> son épouse (...)







Chère soeur Ouahiba, puis-je savoir sur quel texte clair tu te bases pour affirmer que cela est "harâm" ??? sad smiley

De plus, lorsque tu "copies-colles" un texte, merci d'en indiquer la source. Qui est l'auteur de l'article ? Où peut-on consulter l'original du texte ? Laisse au moins l'adresse de l'article, qu'on puisse vérifier au besoin...

Personnellement, je connais cet article, ainsi que son auteur. Mais ce qui m'étonne, c'est la manière dont tu t'y es prise pour conclure, à partir de ce texte (alors qu'il n'y est fait allusion à aucun moment), que le fait qu'un homme assiste à l'accouchement de sa femme est "harâm" !
Quel est le passage du texte qui t'a permis d'en tirer cette conclusion ???

Par ailleurs, dans ton premier message, tu ne sépares même pas entre la partie du texte que tu recopies (6 lignes) et tes propos !

Il faudrait arrêter de s'amuser avec la religion, et demander plutôt que de "rajouter" des interdits, que ni Allâh, ni Son Messager (sallallâhou 'alayhi wa sallam) n'ont explicitement mentionné !

Soubhânallâh ! sad smiley

Pardonne-moi, ma soeur, mais je veux juste comprendre: es-tu une "mouftî" ?

Connais-tu le danger que représente le fait de déclarer interdite une chose qu'Allâh a permis ? sad smiley


Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...

O
6 juin 2005 13:28
Bismillah r-rahmani r-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh

Salam à tous,


Je souhaite intervenir sur ma réponse que j'ai apporté concernant le sujet de soeur Jihanne 75.

Pour répondre à ta question, il est vrai que c'est "harm" pour l'homme d'assister à l'accouchement de son épouse
-----------------------

Correction :

En répondant à la question à Jihanne, je n'ai pas fait attention, je voulais préciser que ce n'était pas Harm mais déconseiller mais Allah Wallam, je voulais remercier Frère Adel de m'avoir corriger, l'erreure est humaine mais il faut savoir assumer ses actes, je prie Allah SWT de me pardonner de ma première réponse que j'ai pu donné sur ce forum....

Je connais la valeur de notre religion.

Cependant j'invite les gens compétent à répondre à la question de Soeur Jihanne avec des textes, hadiths, extrait de verset sur la question posté.

------------------------------------------------------------------------------


En faite soeur Jihanne, je souhaite surtout dire que c'était déconseiller à l'homme par rapport à l'extrait du texte suivant :


Quelle limites l'islam présente-t-il quant au regard des uns et des autres ? Et pourquoi ?



Réponse :



L'attirance pour les attraits corporels est naturelle chez l'être humain, et l'islam ne demande pas à ce dernier de chercher à éradiquer cette attirance. Au contraire, c'est bien parce qu'il reconnaît qu'attirance il y a entre homme et femme qu'il désire orienter celle-ci. En agissant ainsi, l'objectif de l'islam n'est pas de rendre la vie impossible mais au contraire de permettre qu'elle soit mieux vécue, en préservant l'homme de flatter sans cesse son instinct.
Car si l'attirance vers l'autre sexe et l'instinct qui en est à la base sont naturels, et si cet instinct doit s'exprimer et non être refoulé, il y a une grande différence entre le fait de l'orienter et celui de le flatter sans cesse. Ainsi, les corps n'étant pas marqués négativement, il est normal qu'entre époux et épouse on s'admire et on s'attire. Mais que des corps affichent partout en public leurs attraits aux regards, et que des regards ne se privent pas de tirer profit de ces attraits, voilà des faits qui ne peuvent manquer avoir des répercussions sur l'individu, la famille et la société. Il ne s'agit pas d'avoir honte de son corps. Il s'agit d'avoir de la pudeur pour, justement, dissimuler en public les attraits de ce corps et réserver ceux-ci à son conjoint(e), l'être avec qui on partage sa vie.

C'est dans ce sens que l'islam offre à chaque humain une orientation et des limites dans l'utilisation qu'il fait de son regard. En sus de l'observance de ces règles extérieures, l'islam lui demande également de travailler son cœur.


Deux règles générales pour comprendre les limites à l'action des regards :



L'islam présente, en tant que cadre orientant et limitant l'action des regards, les deux règles suivantes :

1. Ce que l'islam considère comme étant à cacher systématiquement des regards ('awra) :



Les sources musulmanes demandent, par mesure de précaution, de ne pas regarder chez autrui certaines parties corporelles, et ce en toutes circonstances, qu'on éprouve de l'attirance et du désir (shahwa) ou pas. L'ensemble des parties corporelles qu'une personne A ne doit ainsi pas regarder chez une personne B est nommé "'awra de B par rapport à A".
Et si l'islam demande à A de ne pas regarder ce qui, par rapport à lui, est 'awra chez B, il demande également à B de revêtir sa 'awra en présence de A. Un seul cas fait exception, celui de la nécessité (dharûra), comme un accident de la route ou une opération chirurgicale, etc.

Ce que l'islam ne considère pas comme étant à cacher systématiquement des regards :

Regarder ce qui n'est pas 'awra par rapport à soi est permis si on ne ressent ni attirance ni désir (shahwa), mais est interdit si on ressent du désir ou une attirance (shahwa) au fond de soi. Un cas fait bien sûr exception, celui des époux, où désir ou pas, le regard est bien entendu autorisé (sauf pendant une période particulière, comme expliqué plus bas).

Les savants auteurs de ces deux règles :



Cet avis faisant la différence entre ce qui est 'awra et ce qui ne l'est pas, et disant qu'on doit systématiquement ne pas regarder ce qui est 'awra – que le regard soit neutre ou habité par l'instinct –, cependant que, pour ce qui n'est pas 'awra, on doit ne pas le regarder si le regard est habité par l'instinct, mais on peut le regarder tant que le regard est neutre… cet avis est celui des savants At-Tabarî, Al-Baghawî, Al-qadhî 'Iyâdh, Ibn Battâl, Ibn 'Abd il-barr… (cf. Tahrîr ul-mar'a, tome 4).


L'application de ces deux règles :

Pour comprendre l'application de ces deux règles, il faut bien sûr connaître ce qui est 'awra et ce qui ne l'est pas. Or, déterminer cela n'est pas absolu vis à vis du corps humain en général, mais dépend de plusieurs facteurs. Qu'est-ce qui ne doit pas être regardé par qui chez qui ? Qu'est-ce qui est 'awra de qui par rapport à qui ? Explications et détails dans les deux listes ci-dessous.



A) 'Awra (partie cachée) de l'homme par rapport...

... à son épouse : pas de partie cachée ;
... à ses proches parentes (1) : du nombril aux genoux ;
... aux autres femmes : du nombril aux genoux ;
... aux hommes : du nombril aux genoux.
Ceci veut dire que les personnes ci-dessus ne doivent pas regarder, chez un homme donné, ces parties de son corps.


'Awra (partie cachée) de la femme par rapport...



... à son époux : pas de partie cachée. Une exception cependant : pendant la période menstruelle, le mari doit s'abstenir de regarder chez sa femme la partie qui va du nombril jusqu'aux genoux (selon des savants) ;
... à ses proches parents (2) : tout le corps sauf le visage, la tête, le cou, les épaules, les bras, les pieds et les mollets ;
... aux autres hommes : tout le corps sauf le visage et les mains ;
... aux femmes musulmanes : tout le corps sauf le visage, la tête, le cou, les épaules, les bras, les pieds et les mollets (d'après certains savants) ;
... aux femmes non-musulmanes : tout le corps sauf le visage, la tête, le cou, les épaules, les bras, les pieds et les mollets (d'après certains savants) ;

Source : Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh

(1) Les proches parentes de l'homme sont celles avec qui il ne peut jamais se marier : sa mère, sa grand-mère, la sœur de sa mère ou de son père, sa fille, sa petite-fille, sa sœur, la fille de son frère ou de sa sœur.

(2) Les proches parents de la femme sont ceux avec qui elle ne peut jamais se marier : son père, son grand-père, le frère de sa mère ou de son père, son fils, son petit-fils, son frère, le fils de son frère ou de sa sœur.


Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


Ouahiba
n
6 juin 2005 13:34


je n'en est jamais entendu parler de ce haram ??????


mon mari a assisté a tous mes accouchements est c'est une aide primordial

pour la femme
a
6 juin 2005 15:17
Salam,

En ce qui me conserne, j'ai toujours demandé à mon maris d'assister lors de mes accouchements afin de m'aider et de me donner du courage et d'ailleurs je ne sais pas comment les autres femmes font pour surmonter leur accouchement sans la présence de leur maris qui est aussi conserné qu'elle.

Et jamais je ne me suis demandé si cela était haram ou pas ca ne m'a jamais traversé l'esprit.
'
6 juin 2005 16:25
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Comme l'a rectifié la soeur Ouahiba (qu'Allâh la récompense), il n'existe aucun texte clair et authentique qui interdise à l'homme d'assister à l'accouchement de son épouse.

En dehors du domaine purement cultuel (les adorations), où tout acte est interdit sauf ce qu'Allâh (et/ou Son Messager (sallallâhou 'alayhi wa sallam)) a légiféré, la règle originelle est la permission. Tout est donc permis, sauf si un texte clair et authentique vient apporter une restriction, ou faire part d'une exception.

Dans le cas évoqué içi (la présence du mari à l'accouchement de sa femme), il semble que cela soit tout à fait permis, en l'absence d'un texte qui indiquerait le contraire.


Concernant l'article auquel s'est référée Ouahiba, ce qui est déconseillé (par certains savants seulement) pour l'homme, c'est de regarder la partie du corps de sa femme qui est comprise entre le nombril et les genoux, pendant sa période menstruelle (pour éviter, entre autre, tout ce qui pourrait le répugner, et l'éloigner de son épouse, wallâhou A'lam).

Quant au fait de regarder les parties intimes de sa femme, lors de l'accouchement, cela n'est pas mentionné dans l'article. Gardons-nous donc de nous prononçer la-dessus, in châ Allâh.


Tout ce que j'ai pu trouver à ce sujet, c'est qu'il n'est pas permis à une femme d'assister à l'accouchement d'une autre femme (en tant qu'observatrice), et ce, parce qu'il lui est interdit de regarder chez une autre femme ce qui est "'awrah" (à cacher) pour elle, c'est-à-dire (au moins) la partie du corps comprise entre le nombril et les genoux (cette partie de la "'awrah" fait l'unanimité des savants).

Source: [www.muslimfr.com]


Wallâhou A'lam.




J'invite nos frères et soeurs qui auraient d'autres informations fiables à ce sujet (avis juridiques) à nous les communiquer, in châ Allâh.






Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
O
4 août 2005 08:58
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...



I
4 août 2005 09:48
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Ouahiba, c'est bien beau ces explications, mais le problème est qu'aucune preuve Coranique ou Hadith n'est mentionner pour supporter les explications données. C'est un grave problème!

Il est clair que l'homme a le droit de regarder et de toucher TOUTES les parties du corps de sa femme, de même que la femme peut regarder, toucher TOUTES les parties du corps de son mari sans problème! C'est bien normal puissqu'il ont des rapports sexuel ensemble.

Le prophète paix et salut sur lui et sa femme fesaient le Ghousoul ensemble après avoir eu des rapport sexuels et dans le même contenant, et leur mains se touchaient et ils fesaient la course pour savoir qui finirait en premier!

C'est donc qu'entre époux, il n'y a pas de 'Awrah!
Celui qui adore Allah avec ignorance fait plus de mal que de bien! (Omar Ibn 'Abdoul-'Aziz)
O
4 août 2005 12:02
Bismillah r-rahmani r-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh

Salam soeur ishaaq,

Je suis tout à fait d'accord avec toi, d'ailleurs lors de ce post j'avais corrigé mon erreur car suite aux recherches que j'avais faite, j'ai trouvé ce texte et quand tu le lis, il le déconseillé Allah walem, de plus j'avais juste donné mon point de vu de la présence du mari à l'accouchement, l’homme assiste surtout en soutien , la place juste en face des parties intimes de l’épouses revient au gynécologue , en général l’homme est sur le côté , c’est à peine s’il peut voir l’enfant sortir , tellement il est préoccupé par la santé de l’épouse.

Lorsque naît le bébé , après avoir été montré à la mère , en général on invite l’homme à suivre l’infirmière pour le lavement du bébé, cette invitation n’est pas innocente du tout dans la mesure ou la gynécologue fait tout pour éviter à l’homme la vision de la sortie du placenta et aussi , si cela s’avère nécessaire, on lui évite d’avoir à assister au moment ou l’on recoud le vagin de la dame.
Le but de cette manœuvre étant , d’éviter que l’homme soit dégoûté des rapports sexuels futurs.

En tout cas c'étais un post très intérressent

Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh

Ouahiba
"Ach-hadou an-lâ ilâha il lal lâhou wa ach hadou anna Mouhammadan abdouhou wa rasoûlouhou"
 
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