C'est pas pour remuer encore plus la chose, mais j'ai le sentiment que les Espagnols se dirigent droit dans le mur. Zapatero vient à peine de composer son gouvernement que déjà il montre ses premiers points faibles. Mais quelle idée de former un gouvernement avec seulement 16 ministres ? Excusez-moi, mais cela frôle dangereusement l'amateurisme, car l'expérience nous a montré qu'on ne gouverne pas un pays de 40 millions d'habitants avec seulement huit femmes et autant d'hommes. Prenons un exemple et parlons de notre cas à nous. Nous ne sommes que 30 millions et il nous faut pas moins de 39 ministres pour nous sortir mina douloumati ila annouri (de l'obscurité à la lumière). Trente-neuf ministres qui s'acharnent sur notre cas et qui y arrivent pas. La preuve, c'est que depuis 56, nous sommes toujours considérés comme étant un pays en voie de développement. Même pas un seul jour en 48 ans où, juste pour rigoler et nous faire plaisir, quelqu'un nous a traités de pays développé. Rien que pour voir à quoi ça ressemble. Ben non ! ça sera pas pour ce siècle. En voie de développement tu es né, en voie de développement tu mourras.
On parlait de Zapatero et de son gouvernement. Nous, on est 39 et eux 16, et ça nous pose un gros problemo supplémentaire. Maintenant qu'une nouvelle histoire d'amour va commencer, qui va discuter avec qui, hein ? Chacun de nos valeureux et vaillants ministres est impatient de rencontrer son homologue, mais il se trouve qu'en face, ils sont en sous-nombre et je ne vous dis pas ceux qui vont rester sur leur faim. Surtout les secrétaires d'Etat et les ministres délégués auprès des autres ministères. Ou alors ils iront à plusieursaccueillir " leur " homologo. Ainsi, à sa descente de l'avion, Maria Jésus Sansegundo, ministre de l'Education et des Sciences se verra dans l'obligation de répéter cinq fois de suite "Bonjour, quel plaisir..." à Habib El Malki, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, à Khalid Alioua, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à Omar Fassi Fihri, ministre chargé de la Recherche scientifique, à Mohamed El Gahs, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, chargé de la Jeunesse, et à Najima Tay Tay Rhozali, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, chargée de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle. Le temps de faire les présentations, on a déjà perdu une demi-journée en bas de la passerelle. Pareil pour les autres ministères, qui déplaceront leurs délégués et secrétaires d'Etat pour pas froisser personne.
Zapatero n'a pas pensé aux ministres délégués, et ce n'est pas bon. Aucun ministre espagnol ne pourra déléguer quoi que ce soit à quiconque et si jamais il fait une gaffe, ça ne tombera que sur lui. Aucun moyen de mettre la chose sur le dos de quelqu'un d'autre comme on sait très bien le faire chez nous. Même chose aussi pour accueillir un ministre marocain quand son homologue espagnol n'a pas que ça à faire : dans sa composition gouvernementale, Zapatero n'a pas nommé de ministre d'Etat. Pas de Abbas El Fassi à l'espagnole, et c'est pas bon non plus. Ca sert peut-être à pas grand-chose, mais ça contribue à diminuer le taux de chômage. Chez nous, ça marche et je serais pas contre si notre ministère d'Etat disposait lui aussi de deux ou trois délégués. Deux ou trois personnes qui travailleront un peu moins que le ministre auquel elles seront attachées, mais ce sera un tout petit peu difficile car, pour faire moins qu'un ministre d'Etat, il va falloir chercher longtemps. A moins de les nommer à titre posthume.
pardon ,pardon mais moi je pense aux contraires que c est l excés de ministres qui est un frein pour la bonne gouvernance;si on peut dire que 16 ca fait un peu juste on peut dire autant que 39 c'est l embouteillage garanti.un ETAT c'est d abord une administration et quand les ministres passent ,elle,elle reste;un ministre ne s' occupe pas de tout:il doit etre celui qui inspire son ministere,lui donne des ordres et la voie a suivre et gueuler quand on ne suit pas ses prerogatives.En general il est accompagné de son cabinet formés de ses colloborateurs qui sont ses delegués de pouvoir; nous sommes a une epoque ou l'economie,le sociale ,la defense et autres...s'entremelent.ET donc si chaque decision doit avoir l'aval de 3,4 ou 5 ministres rien n'avance. et ce qui a toujours ralenti le maroc. pour titrer une terre familiale au maroc,ma famille a vu son dossier passer a une vitesse d escargot par 4 ministres et quand il est arrivé enfin sur le bureau du 1er ministre le gouvernement a sauté;et rebelote; alors imagine toi pour les investissements le temp que ca prend
Zapatero abien raison,quesqu il foutent ces ministres toutes la journé dans leur bureau.......moin de ministres moin de frais et c'est mieu comme ça,en plus quel erreur de prendre l'exemlple sur le Maroc....
Eh bien oui, pour 30 millions d'habitants il faut 39 ministres, figurez vous combien il faut pour un pays à 800 millions d'habitants ? si l'on suit la logique Marocains, malheureusement, n'ayant mené qu'au sous développement depuis 1956, il faudrait 1040 ministres ...., mais il n'y a aucun pays qui veut suivre cette logique, les nôtres, malheureusement, n'ont pas encore tiré aucune leçon....