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Les douaniers de Tanger et Nador sensibilisés à la protection des espèces menacées

Le Maroc est signataire, depuis 1995, de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.

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Le macaque de Barbarie fait partie des espèces menacées par les trafics. DR
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Deux ateliers de formation à la protection des espèces animales menacées par les trafics, dispensés aux autorités locales de Tanger et Nador, se sont achevés ce mercredi 28 février, indique Les Eco, relayé par le journal espagnol Melilla Hoy.

Cette initiative, qui s’adressait aux agents forestiers et douaniers et aux membres de la gendarmerie royale, avait débuté mardi 20 février. Des représentants de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) y ont également participé. Au total, une soixantaine de personnes en ont bénéficié, nous précise le formateur Zouhair Amhaouch, chef de la division des parcs et réserves naturelles au Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD).

L’instance est en effet la co-organisatrice, avec le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), de cette formation. L’objectif est de sensibiliser et de former les autorités locales à la protection des espèces menacées. L’enjeu est aussi d’ordre législatif ; ces deux ateliers sont censés renforcer la capacité des acteurs locaux à faire appliquer la loi sur la protection de la faune et la flore sauvage, et sur le contrôle de ces trafics.

Convention de Washington  

Un commerce illicite qui, depuis le Maroc, transite notamment par Ceuta et Melilla, principales voies de passage vers l’Europe des réseaux de trafics d’espèces protégées, notamment le macaque de Barbarie. Tanger et Nador ont ainsi été ciblées pour leur proximité avec la frontière espagnole, d’après Melilla Hoy. «Ces deux sessions entrent dans le cadre d’un cycle de formation qu’on a entamé l’année dernière à Marrakech. On cible bien sûr les postes frontaliers au niveau national, mais aussi l’intérieur du pays. Ce n’est pas tant par rapport aux points de trafics, mais plutôt pour avoir une meilleure répartition géographique, et ainsi informer le maximum de personnes», nuance Zouhair Amhaouch.

«Il s’agit des espèces citées dans la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (dite Convention de Washington, ndlr), dont le Maroc est signataire depuis 1995. Les autorités locales n’ont pas forcément conscience de l’importance de les protéger – elles ne sont pas obligées de l’être, d’ailleurs», souligne pour Yabiladi Imad Cherkaoui, ancien directeur exécutif du GREPOM (Groupe de recherche pour la protection des oiseaux au Maroc), professeur à l'université Moulay Ismail de Meknès et spécialiste des mammifères.

La Convention de Washington (dite aussi Convention CITES) a été signée le 3 mars 1976 à Washington. Quelque 34 000 espèces animales et végétales concernées sont réparties dans trois annexes en fonction de la gravité du risque que leur fait courir le commerce international.

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