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Une ONG sahraouie de défense des droits de l'Homme a dénoncé l'ingérence des «néocolonialistes» espagnols dans l'affaire du Sahara, les accusant de prétendre défendre «la liberté du peuple sahraoui» alors qu'ils réprimaient ce même peuple du temps de la colonisation espagnole.
L'Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l'Homme (ASADEDH), basée en Espagne, a tenu à manifester son rejet «ferme et total de l'ingérence de certains néocolonialistes espagnols, en particulier certains secteurs de la droite espagnole, qui prétendent défendre aujourd'hui ce qu'ils appellent la "liberté du peuple sahraoui" alors que ces mêmes secteurs étaient les véritables oppresseurs des Sahraouis au moment où le Sahara était une colonie espagnole».
L'Association a condamné, dans un communiqué dont copie est parvenue à la MAP, l'audience accordée par l'ancien président du gouvernement espagnol José Maria Aznar à Mohamed Abdelaziz, «le responsable en chef des graves violations des Droits humains perpétrées dans les camps de Tindouf» contre les Sahraouis.
Cette audience, lit-on dans le communiqué, «servira à alimenter la propagande de ce macabre personnage et de son ex-responsable de la défense, Brahim Ghali, actuel représentant du Polisario en Espagne, tous les deux coupables des exactions sommaires, séquestrations, viols et de centaines de disparitions» dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.
Au nom de ces victimes innocentes sahraouies et des autres victimes espagnoles du Polisario «nous voulons que M. Aznar interroge son "hôte" sur le sort réservé à nos compatriotes dans ses geôles macabres, notamment la prison "Rachid", située à 12 km du camp de Smara», conclut le communiqué.
Source: Al Bayane
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