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Un marocain de 17 ans participe au Parlement Jeunesse de la Communauté française

Quelque quatre-vingt "jeunes parlementaires" ont achevé vendredi une semaine de simulation du travail d'élu au sein du Parlement jeunesse de la Communauté française à Bruxelles, avec la participation pour la première fois d'un jeune marocain de 17 ans.

Saad Berrada, lycéen marocain, s'est essayé avec d'autres jeunes belges, québécois, italiens, roumains, au métier "laborieux, mais tellement instructif" de parlementaire, selon les termes d'une participante.

Répartis entre députés de la majorité et de l'opposition, les parlementaires en herbe ont travaillé, parfois jusqu'à une heure tardive de la nuit, pour adopter quatre projets de loi fictifs, mais d'une actualité brûlante.

La réforme pénale pour mineurs, la maîtrise de l'immigration, la légalisation des drogues douces et l'éducation à la citoyenneté ont été les textes sur lesquels les jeunes parlementaires ont planché au cours de cette neuvième session annuelle du Parlement jeunesse.

Pour Salma Belhaj, une jeune marocaine issue de l'immigration, cette expérience est une "excellente école" pour la formation à la citoyenneté. La "simulation grandeur nature" de toutes les procédures suivies dans le travail parlementaire, depuis les débats en commissions jusqu'aux discussions en plénière, en passant par les diverses tractations, donnent toute la mesure du fonctionnement démocratique. Paradoxalement, elle ne rêve pas à la carrière de parlementaire, même si elle reste tentée par la politique en général.

Si les textes adoptés n'ont pas de valeur juridique, les jeunes parlementaires espèrent bien que leurs propositions ne resteront pas lettre morte.

Le quotidien "Le Soir" rapporte ainsi que le président du Parlement, Jean François Istass, a affirmé que la "résolution adoptée sur la culture est vraiment intéressante. "C'est justement un domaine sur lequel nous réfléchissons actuellement", a-t-il dit. Il s'est engagé auprès des jeunes pour que les "vrais" députés prennent connaissance de leurs travaux.

En attendant, les quatre vingt jeunes, âgés de 17 à 25 ans, vont retrouver leur occupation habituelle au lycée, à l'université ou comme jeunes travailleurs, avec peut être le sentiment d'avoir apporté leur contribution au difficile apprentissage de la citoyenneté.

Source : MAP

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