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Le Maroc et le Portugal ont décidé de joindre leurs efforts pour mettre en place une coopération scientifique et technique dans le domaine des calculs sismiques, indique lundi 5 mai, un communiqué parvenu à la MAP du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST).
L'objectif recherché par ce rapprochement, est l'établissement d'un réseau d'observation des tsunamis sur la base de systèmes similaires dans plusieurs pays. D'autre part, cette coopération vise le développement en commun d'un système d'aide à la décision pour les raz-de-marée. Les deux pays ont en effet des domaines et façades maritimes importants, allant de la Méditerranée à l'océan Atlantique pour le Maroc. Ce dernier, de par sa position géographique entre les plaques continentales africaine et eurasienne, est un pays à sismicité modérée, comme le Portugal et l’Espagne. Or l'espace marin existant entre ces pays est dépourvu de systèmes d'alerte contre les tremblements de terre sous-marins.
Le risque de tsunami dans toute la région est pourtant connu des experts. En février 2007, une forte secousse d'une magnitude de 6,3 sur l’échelle de Richter a été ressentie dans presque toutes les villes côtières marocaines et même à l'intérieur. L'épicentre de cette secousse a été localisée au large des côtes marocaines, dans l’océan Atlantique, à quelque 400 km de Rabat. Dans le cadre de cette coopération, le Maroc est représenté par le CNRST en étroite collaboration avec l'Université et les départements ministériels concernés. Côté portugais, ce sont l'Institut de météorologie et le Centre de géophysique de l'Université de Lisbonne.
Un projet similaire existe depuis 2007 entre le Maroc et l'Espagne concernant l'évaluation du danger sismique dans le région nord du Royaume. Il a été initié par l’Université de Jaen (Andalousie) en partenariat avec les universités de Rabat et de Grenade.
Ibrahima Koné
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