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Réhabiliter le système scolaire marocain

SM le Roi Mohammed VI a présidé, le 14 septembre, à Casablanca, la cérémonie de mise en place du Conseil supérieur de l’enseignement (CSE). Il a aussi effectué le même jour une visite à l’école Moulay Driss Ier aux Roches Noires. Le Souverain y a donné le coup d’envoi de la nouvelle rentrée scolaire 2006/2007.

Le lancement de cette instance universitaire est une inauguration symbolique de l’année scolaire. Symbolique dans le sens où elle marque une orientation éducative décisive. En effet, «le nouveau Conseil devrait servir comme observatoire de suivi et une force de proposition pour les questions d’éducation et de formation», a souligné le Souverain dans le discours prononcé à cette occasion. Cet organe ferait office de structure nationale d’évaluation. Sa mission est de faire le point annuellement sur les choix et les réalisations du système éducatif.

«Prendre à bras le corps les difficultés»
SM le Roi a émis le souhait de voir cette instance enclencher “une nouvelle dynamique dans le processus de réforme de l’éducation, permettant, de conforter et développer les acquis de cette réforme et de prendre à bras le corps les difficultés qui risquent encore de l’entraver”. “Nous attendons du Conseil qu’il s’attache prioritairement à proposer des solutions efficientes à ces problèmes et qu’il s’attaque aux aspects fondamentaux de cette réforme salutaire, en lui imprimant une forte impulsion qui serait à la hauteur des exigences de l’étape actuelle, et du devoir qui nous incombe d’assurer la mise à niveau de notre capital humain et de préparer des lendemains meilleurs pour nos enfants”, a ajouté le Souverain.

Quatre ans après la réforme LMD (licence, mastère, doctorat), la tâche de cette instance universitaire s’annonce difficile. En effet, aucune augmentation du budget alloué aux universités n’a été enregistrée. Les 5% de hausse annoncés concernent exclusivement la revalorisation des salaires des enseignants. S’ajoute à cela l’épineuse problématique de la recherche scientifique, domaine dans lequel une mise à niveau des capacités scientifiques de l’université s’impose.

La création du Conseil supérieur de l’enseignement s’inscrit donc dans une vision réformatrice. L’urgence est d’autant plus ressentie qu’elle répond au souci «d’assurer les conditions d’efficacité et de rentabilité nécessaires aux réformes éducatives en cours», souligne le Souverain. (cf. www.leconomiste.com)

Par ailleurs, les membres du Conseil ont été invités par SM le Roi à oeuvrer dans un esprit de coopération fructueuse, avec les autorités gouvernementales. Objectif, rétablir la confiance dans l’école marocaine. Une institution qui demeure incontournable pour accompagner les projets économiques. «En vous ajustant à ces orientations, vous contribuerez assurément à rétablir la confiance dans l’école marocaine. Vous aiderez notre pays à se doter d’une école réconciliée avec sa société, une école performante, intégrée dans son environnement, une école efficiente dans le combat engagé pour le développement humain», a conclu le Souverain.

Source: L'Economiste

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