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Le "combat" hispano-marocain contre le terrorisme va se poursuivre

Le "combat" hispano-marocain contre le terrorisme va se poursuivre, malgré la crise diplomatique entre les deux pays à propos des enclaves de Ceuta et Melilla, a affirmé mercredi le chef des services de renseignement marocains, Mohamed Yacine Mansouri, dans une déclaration à l'AFP.

"Je suis ici aujourd'hui en Espagne dans le cadre de mes responsabilités pour poursuivre le travail et le combat que nous avons engagés ensemble pour préserver la sécurité et la stabilité de nos deux pays et de celle de tout le pourtour méditerranéen", a indiqué le patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED, renseignement marocain).

M. Mansouri a précisé en marge de cette déclaration qu'il se référait à la lutte contre le terrorisme, contre l'immigration clandestine et contre le crime organisé, les trois grands axes de la coopération hispano-marocaine en matière de sécurité.

"Je suis sincèrement convaincu que c'est notre destinée commune. Un tel travail et un tel combat ne sauraient souffrir d'aucune provocation, d'aucun malentendu ni d'aucune maladresse", a ajouté M. Mansouri dans cette déclaration lue au téléphone à un journaliste de l'AFP à Madrid.

Le chef du renseignement marocain, qui n'a pas précisé le motif précis de sa visite en Espagne, a souligné que son intention n'était "pas de réagir ici aux récents développements qu'ont connues les relations des royaumes du Maroc et de l'Espagne".

"Mon pays a déjà fait connaître sa position à ce sujet, tant au niveau officiel que populaire", a-t-il souligné.

Rabat a souhaité mercredi des négociations avec Madrid sur Ceuta et Melilla pour dénouer la crise née de la visite du roi Juan Carlos, sa première en 32 ans de règne, dans les deux enclaves espagnoles revendiquées par le Maroc.

Cette visite a provoqué la colère des autorités marocaines et Mohamed VI a rappelé vendredi son ambassadeur à Madrid pour consultations.

Le Maroc et l'Espagne coopèrent activement contre le terrorisme inspiré par Al-Qaïda, dont ils ont été tous les deux victimes.

Cette coopération s'est particulièrement renforcée après les attentats du 11 mars 2004 à Madrid (191 morts et 1.841 blessés), commis par une cellule radicale composée essentiellement de Marocains installés en Espagne, et depuis l'arrivée au pouvoir, dans la foulée, de l'actuel chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.

Source: AFP

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