"IB Challenger" à la recherche de jeunes entrepreneurs

«Ce n’est pas sur ce rythme de création qu’il faut évaluer le développement de l’investissement, mais plutôt sur la pérennité de la structure créée», a déclaré ce dernier à l’occasion du lancement, le 29 mars, du concours IB Challenger. Une manifestation qui offre l’occasion aux porteurs d’idées dans le domaine des nouvelles technologies de créer leur entreprise.

La nouveauté: un encadrement et un suivi rapprochés des projets. Selon la société IB Maroc, initiatrice du concours, c’est une manière de mettre la structure sur pied et de l’éloigner du risque d’échec lors de l’étape critique de création. Les candidats doivent être âgés de 20 à 45 ans et justifier d’une formation supérieure aux NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), d’au moins deux ans après le baccalauréat. Certaines spécialités seront favorisées lors de la sélection. Il s’agit des infrastructures de stockage, des nouvelles applications e-business ou, plus largement, de la sécurité globale des systèmes d’information.

Le jury de sélection est constitué de représentants d’opérateurs privés, d’experts en informatique d’IB Maroc ainsi que des deux partenaires de la manifestation, le CRI Casablanca et la Fédération PME-PMI. Un projet viable, faisable et original a, selon ce comité, toutes les chances de remporter le trophée IB Challenger. Celui qui sera primé se verra ensuite constitué sous forme de SARL (forme arrêtée par les organisateurs). Il bénéficiera, par ailleurs, de l’assistance logistique, notamment un bureau au siège d’IB Maroc pendant 3 ans.

D’autres formes de soutien sont également proposées comme l’aide à la mise en place d’un business plan, la formation à la vente ou encore l’accompagnement juridique, administratif… du CRI.

A signaler, toutefois, que le lauréat du concours ne sera pas propriétaire de l’entreprise qu’il a créée. La société IB Maroc, qui s’engage à céder des parts sociales de l’entreprise au créateur au bout de quelques années d’exercice, reste quand même majoritaire. Des intérêts commerciaux que l’entreprise ne cache pas, mais que certains intervenants ont critiqués, invoquant la frustration que peut ressentir le créateur en n’étant pas propriétaire de son projet.
La date limité de dépôt des candidatures est le 26 mai. Les résultats devront, pour leur part, être dévoilés en septembre prochain.

Ichrak MOUBSIT
Source : L'Economiste