Madrid: Séminaire sur les opportunités d'investissement au Maroc

"Aussi bien d'un point de vue commercial que des investissements, le Maroc se positionne comme un pays stratégique, avec un poids dans les relations économiques bilatérales qui va au delà du poids de l'économie marocaine", a dit le responsable espagnol à l'ouverture d'un séminaire à Madrid sur les opportunités d'investissement au Maroc. Montilla a formé le voeu que les bonnes relations politiques qu'entretiennent actuellement les deux pays, puissent stimuler les échanges économiques bilatéraux. La concurrence entre les marchés est actuellement très acharnée, a relevé le ministre qui a préconisé des "mesures imaginatives" pour augmenter aussi bien la productivité que la compétitivité.

Le ministre a noté que l'augmentation des exportations espagnoles vers le Maroc en 2004, a été supérieure aux ventes des exportateurs espagnols à d'autres pays, ce qui démontre, a-t-il dit, le dynamisme du marché marocain comme débouché des produits espagnols. L'Espagne constitue pour sa part, le second client du Maroc, en absorbant 18% des exportations marocaines, a souligné Montilla. Durant les onze premiers mois de l'année 2004, 36% des exportations espagnoles vers l'Afrique ont été absorbées par le marché marocain, avec une augmentation de 15,5%, alors que la moyenne de l'accroissement des exportations espagnoles durant la même période, n'a été que de 6,2% seulement.

Le Maroc, a poursuivi le ministre, constitue un débouché pour 1,5% du total des exportations espagnoles ce qui le place à la onzième position générale et à la quatrième position parmi les pays hors-Union Européenne. Le séminaire sur "les opportunités d'investissement au Maroc", organisé par l'Association pour le progrès de la direction (APD), sera clôturé par le ministre marocain de l'Industrie, du Commerce et de la mise à niveau de l'économie, Salaheddine Mezouar. Le séminaire, d'une journée, est animé par les dirigeants de grandes entreprises espagnoles installées au Maroc, ainsi que par les responsables de sociétés marocaines qui ont des partenariats avec des investisseurs ibériques.

Source : L'Economiste-MAP