L’ASCENSEUR SOCIAL EST EN PANNE.
J’AI PRIS L’ESCALIER
AZIZ SENNI
avec Jean-Marc PITTE
Préface de Claude Bébéar
Sans langue de bois, avec franchise et lucidité, la formidable démonstration d’une intégration réussie, mais à quel prix ….
En librairie le 5 octobre 2005
207 pages – 15,95€ prix France TTC
Aziz Senni se définit avec humour comme « Français-beur-de-banlieue-issu-de-l’immigration-
ouvrière-musulmano-maghrébine-de-la-2ème-génération
»
Issu d’une famille marocaine de 6 enfants installée en France dans les années 70, le parcours d’Aziz Senni est la preuve qu’il est possible de réussir quand on est un « jeune beur de banlieue ». Elevé au Val-Fourré à Mantes-la-Jolie, il obtient son bac, un BTS transport et crée en 2000 son entreprise : A.T.A (Alliance Transport et Accompagnement) avec une idée géniale : offrir un solution de mobilité innovante afin de désenclaver une population proche de la « ghettoïsation », d’aider les entreprises à transporter leurs collaborateurs et leurs visiteurs … en proposant un mode de transport à la demande se situant entre le bus et le taxi. « Je veux être utile et améliorer le quotidien des gens » explique Aziz Senni auréolé du mérite d’être resté dans son quartier.
Aziz Senni : un engagement et une ambition pour ceux qui lui ressemblent
Fier aujourd’hui de faire du prosélytisme entrepreneurial, Aziz Senni affirme qu’il est plus difficile pour un enfant issu de l’immigration de vivre une progression sociale. Parmi les causes de cette inégalité, il pointe du doigt avant tout la diabolisation de l’immigration et appelle de ses vœux la fin de l’amalgame immigration- clandestinité- banlieue- insécurité-islam et terrorisme. Sans concession, il n’hésite pas à dénoncer les faux porte-parole des banlieues : SOS Racisme, Malek Boutih et Tariq Ramadan.
Pour que ça change, il développe quelques solutions :
- la famille : il estime qu’il faut redonner aux parents le pouvoir d’éduquer leurs enfants comme ils le souhaitent ;
- l’école : après avoir perdu ses capacités intégratives, elle doit redevenir une priorité (hausse des budgets, en prise directe avec l’entreprise, ouverture des portes de l’enseignement supérieur) ;
- la discrimination positive sur des critères fondés non pas sur l’origine ethnique mais l’origine sociale : il propose la transposition des obligations d’embauche au sein des banlieues en difficulté (obligations liées à la zone franche urbaine) à des entreprises hors banlieue.
- S’exprimant avec franchise sur le voile, le financement des mosquées, les « tournantes », son éventuelle récupération politique, il se définit comme « Français, mais aussi arabe et musulman ! »
Contact presse : Nathalie Bahier et Anne Roc (01.58.47.93.04)