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Said b. Ameur : un gouverneur incroyable
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31 mai 2009 17:20
Said b. Ameur : Un gouverneur incroyable

On disait à l’époque que Hims était la "seconde Koufa", en raison de l’insubordination de ses habitants.
En dépit de cette réputation, Dieu les guida à aimer son serviteur Said b. Ameur (Que Dieu l’agrée) et à lui obéir.

"Les habitants de Syrie t’aiment, lui dit une fois Omar (Que Dieu l’agrée). — C’est parce que je les aide et je les console, répliqua Said."

Toutefois, Said b. Ameur (Que Dieu l’agrée) ne pouvait être complètement à l’abri des critiques.
Un jour, lors d’une visite à Hims, l’Emir des croyants Omar (Que Dieu l’agrée) interrogea les habitants dans un grand rassemblement: "Que dites-vous de Said?"
Un groupe d’entre eux se plaignirent de lui. C’était une plainte à féliciter car elle avait mis à jour un aspect formidable de la personnalité du compagnon.
Ils avaient dit : "Il ne sort à nous qu’après que le jour se lève bien; il ne répond à personne durant la nuit; dans chaque mois il a deux jours durant lesquels il ne sort pas à nous et il ne se fait pas voir; il s’évanouit de temps à autre et cela nous contrarie."

Omar (Que Dieu l’agrée) ayant espéré une réponse, Said (Que Dieu l’agrée) avait dit : "Par Dieu, je n’aime pas citer les raisons, mais puisque vous insistez… Concernant la première critique, eh bien! je n’ai pas de servante pour ma femme.
Alors, je pétris la pâte et je la laisse fermenter puis je fais cuir le pain.
Ensuite, je fais mes ablutions pour la prière du dhuhr et je sors à eux.

Pour la deuxième critique, eh bien! Le jour, je le consacre pour eux et la nuit, je la consacre pour mon Seigneur.

Quant à la troisième critique, eh bien! je n’ai pas de servante, pour laver mon habit et je n’ai pas d’autre habit à mettre. Alors, je lave mon habit et j’attends jusqu’à ce qu’il
sèche, puis je sors à eux.

Pour la dernière critique, eh bien! cela est en relation avec la mort de Khoubayb al-Ansary, à la Mecque. Les Qouraychites l’avaient atrocement torturé. Ils lui disaient: "Aimes-tu que Mohammad soit à ta place pendant que toi, tu es chez toi sain et sauf?"
Mais lui leur répondait: "Par Dieu, je n’aime pas être chez moi avec ma femme et mes enfants, avec tout le bien-être du monde, alors que le Messager de Dieu est atteint par une petite épine.
" Quand je me rappelle de cette scène-là que j’avais vue en tant que polythéiste et que je me rappelle que je n’avais pas aidé Khoubayb, mon corps se met à trembler par crainte du châtiment de Dieu puis je m’évanouis."

Pendant que Said (Que Dieu l’agrée) répondait les larmes aux yeux, Omar (Que Dieu l’agrée) louangeait Dieu dans son for intérieur.

Mais, à la dernière réponse, il louangea Dieu à voix haute et embrassa Said sur le front, exprimant ainsi sa joie et sa satisfaction devant les habitants de Hims.

Source : [www.capislam.com]
l
31 mai 2009 21:35
on devrait prendre exemple et arreter de se plaindre pour un oui ou pour un non a mediter la modestie rien que ca le modestie
 
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