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Bétonnage de la plage de Saïdia : Sit-in de l'association de solidarité et de coopération de l’Oriental samedi prochain

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Saïdia, la perle bleue du Maroc située à l'extrême Est du pays, dispose d'une plage de 14km. / Ph. Travelzad
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Pour dénoncer le bétonnage de la plage de Saïda, l’association de solidarité et de coopération de l’Oriental ne compte pas rester les bras croisés. Mohamed Benata, un des membres de cette ONG vient de lancer un appel au sit-in, samedi 07 janvier 2017 à 10h, sur les lieux de construction de nouvelles cafétérias sur le littoral de la «perle bleue».

Contacté ce mardi par Yabiladi, il explique qu’il s’agit d’une «violation de la loi». «Je ne comprends pas qu’on ait la loi 81-12 sur la protection du littoral spécifiant qu’il y a une bande inconstructible de 100 mètres alors que sur le terrain c’est totalement le contraire, c’est aberrant», nous déclare-t-il.

L’activiste dénonce la présence de cafétérias qui occupent déjà beaucoup d’espace et n’en laissent plus aux estivants. Il rappelle que «l’article 50 de cette loi relative au littoral punit sévèrement celui qui édifie ou autorise des édifications de toute construction ou installation dans la zone non constructible».

«La loi devrait être valable pour tout le monde et là on constate que c’est complètement faux. Le Maroc, qui vient d’organiser la COP 22 et a rassemblé tous les pays du monde pour protéger la nature et réparer les anomalies, est en train de faire des choses scandaleuses.»

Sur les modalités juridiques et administratives de cette affaire, ce citoyen de l’Oriental précise que des écrits ont été adressés à tous les départements ministériels concernés, à savoir les ministères de l’Intérieur, de l’Environnement, de l’Equipement, et celui chargé des Relations avec le parlement et la société civile. Les autorités locales ainsi que le Wali de la région de l’Oriental et le gouverneur de Berkane avaient également été saisis. Objectif ? «Les inciter à veiller sur l’application de la loi», nous répond notre interlocuteur.

Mais, «la seule réponse que nous avons eu, ce sont les trax aux pelles qui creusent le sable et que nous avons pris en photo», conclut-il.