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Las des ennuis qu'on lui inflige, docteur Lahna souhaite lancer Injab ailleurs

Zouhair Lahna jette l'éponge face aux obstacles intempestifs pour empêcher l'ouverture de sa clinique de soins aux réfugiés et aux immigrés. Dans un long post sur sa page Facebook, le professeur Lahna a annoncé son intention d'implanter sa clinique hors du Maroc. Néanmoins son combat pour un accès aux soins va se poursuivre mais sur une plateforme dédiée.

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Les raisons de cet «exil forcé» ne sont pas à chercher très loin. «Après les agents du ministère, j'ai eu en mon absence (puisque le cabinet est fermé) une visite des autorités locales pour dévisser les plaques devant l'immeuble, et j'attends les tergiversations du Conseil de l'Ordre qui n'arrive pas à prendre de décision pour en finir avec cette polémique», affirme le Dr Lahna sur son post Facebook.

Les raisons de sa décision posée, le Dr Lahna a lancé l'idée de créer une plateforme virtuelle, moins contrôlable et à l’abri de toutes pressions, pour concrétiser l’idée de son centre. «J'invite tous mes concitoyens marocains, mes frères et mes sœurs maghrébin(e)s de France et mes ami(e)s français qui le souhaitent à me rejoindre sur Injab Concept, une plate-forme virtuelle que les sbires, qui n'ont pas encore compris la marche de l'histoire ne peuvent ni la fermer ni enlever ses plaques», explique-t-il. Il ajoute «Je les invite à m'aider par les moyens qu'ils souhaitent à tendre la main aux Syriens qui fuient la guerre et les déchirements. Des femmes et des enfants entassés au bord de la frontière turque fuyant les bombardements russes, désertant leurs maisons et leurs terres. Ma place est certainement plus utile à leurs côtés.»

La Syrie et l'Afrique subsaharienne

Concernant la délocalisation de son centre, le Dr Lahna choisit la Syrie ou encore des pays de l’Afrique subsaharienne : «Injab Concept est la volonté d'instituer mon travail en Syrie et bientôt en Afrique subsaharienne. Afin d'inviter tous les acteurs de santé (ou pas) à y participer. Et si on ne peut pas soigner les syriens et subsahariens qui ont immigré au Maroc, on peut certainement le faire dans leurs pays d'origine. Les intentions et actions restent les mêmes, seule la géographie change.»

Mais quid des malades marocains ? Il ne les oublie pas : «Quant aux déshérités et laissés pour compte marocains, je ne pourrai pas leur venir en aide faute de moyens et d'autorisations. In fine, je ne suis qu'un enfant du peuple, qui n'a pas oublié d'où il vient et qui a gardé en lui une envie de lutter à sa façon contre les injustices que subissent les plus humbles de ce peuple. Et si je suis en minorité, ce n'est pas faute d'avoir essayé depuis plus de 20 ans à mobiliser. Je devrai me résoudre à consacrer mon énergie ailleurs.»

Enfin, à destination des autorités, il laisse un message fort : «Je laisse les ''responsables'' à leurs petits calculs et surtout leurs consciences. S'ils combattent les bonnes intentions, méprisent les faibles et ne luttent pas contre les injustices, alors ils doivent se préparer aux tournants de l'histoire. D'ailleurs, elle a tendance à bégayer ...» 

Mais comme une parole de sagesse à méditer, il écrivait déjà au début de son post : «Quand on souhaite faire du bien, la terre du Seigneur est large !»

Grave ?
الكاتب : viva morocco
التاريخ : في 14 فبراير 2016 على 14h09
Ce qui grave ,c'est de se précipiter dans un fossé dont nous ignorons sa profondeur . Pour critiquer un système -le magistrat- il y'a des règles simples,le quitter pour se libérer des contraintes hiérarchiques et administratives . Pour l 'histoire du chirurgien ,j'avoue ma totale ignorance du problème ,comme la majorité des gens parce que Pas ou Mal informé ... Alors? Conclusion il faut tourner sa langue 100 fois avant de parler ...
Graves regressions des libertes !
الكاتب : aqqqqqqqqq
التاريخ : في 13 فبراير 2016 على 19h20
Un honnete magistrat qui critoque l injustice se retrouve banni.
Un eminent chirurgien qui veut aider les immigre's demunis a vu son projet sabote'.
Des journalistes d
investigations qui derangent s exilent a cause de proces flous.
Un magistrat critique l injustice et vire'.
informez utile bon sang !
الكاتب : viva morocco
التاريخ : في 13 فبراير 2016 على 18h05
Avant tout ,les Marocains ont envie d'en savoir plus sur cette affaire ...Pourquoi tout ce vacarme ? Pourquoi interdire un projet ,somme toute utile ... Informez les gens et arrêtez de jeter le trouble , comme si on en a besoin ... Y ' a t-il une anguille sous roche ? Ou est-ce un abus d'autorité ???
Un système pourri
الكاتب : matis79
التاريخ : في 13 فبراير 2016 على 12h04
Bravo à ce Monsieur.
Son aventure illustre parfaitement les blocagesau Maroc. On nous répète qu'au lieu de critiquer notre pays, ilfaut desactions concrètes pour avancer mais la réalité c'est que le Maric est gouverné par une mafia.
Tout ce qui n'entre pasdans le cadre des petits calculs des autorités ou qui entrave le fonctionnement de ce systèmeest voué à l'isolement et à la marginalisation.

Toutes les bonnes volontés individuelles n'y changeront rien, c'est malheureusement un système pourri qu'il nous faudra à un moment changé de la base au sommet.
Et qu'on ne me dise pas que cette affaire est un bug et que les plus hautes autorités de l'état ne savent pas.