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Maroc : Plusieurs responsables écartés pour « manquements graves au protocole royal »

Le recours au prétexte de «manquements graves au protocole» pour expliquer des sanctions contre des commis de l’Etat est de plus en plus fréquent. En ce début 2016, voici trois exemples.

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La liste des responsables écartés pour «manquements graves au protocole», s’allonge. Elle comprend deux membres de l’entourage royal et le directeur général d’une entreprise publique. Le premier à subir les foudres royales est Aziz Jaïdi, le célèbre garde du corps de Mohammed VI, disparu des radars ces derniers temps. Même si la Direction générale de la sûreté nationale a démenti les rumeurs sur l’absence de l’«ombre du roi», affirmant qu’il «exerce ses fonctions de façon ordinaire», son absence s'est à nouveau faite remarquer lors de la visite royale à Laâyoune et à Dakhla, ou hier à Casablanca.

L’absence d’une autre «ombre du roi»

Cette absence est d'autant plus intriguante qu'un autre proche du roi, Abdeljaouad Belhaj, directeur du Protocole royale et de la chancellerie, n'était pas présent. L’homme -pourtant un habitué de tous les déplacements royaux au Maroc et à l’étranger- n’était pas au Sahara avec le monarque. Une abscence incompréhensible surtout à l'occasion de la prestation du serment de Nasser Bourita suite à sa nomination en tant que ministre délégué aux Affaires étrangères, le 6 février dernier à Laâyoune.

Depuis, la justification par un «manquement grave au protocole» était avancée pour expliquer la mise à l’écart d’une personne qui dirige le Protocole royale depuis décembre 2010. Reste à savoir si cette "sanction" pourrait se répercuter sur les responsabilités de Belhaj, en tant que président de la fédération de boxe ?

Le DG de la MAP également dans la liste

Khalil Hachimi Idrissi, le directeur général de la MAP traverse également une mauvaise passe. Lui aussi n’a pas été invité à accompagner le roi dans sa tournée au Sahara. Comme dans les cas de Jaïdi et de Belhaj, certains médias relaient le même prétexte. Néanmoins, ils oublient d’indiquer qu’une commission de la Cour des comptes a pris ses quartiers au siège de la MAP pour examiner les comptes de l’agence officielle de presse.

Les nouvelles en provenance du syndicat des salariés de l’entreprise pronostiquent même un départ imminent de Hachimi de la direction de la MAP. Il serait même privé de la signature des documents administratifs. Ce qui n’est pas sans rappeler l’épisode ayant précédé l’éviction de l’ancien DG de la MAP, Ali Bouzerda. Ce dernier, qualifié de proche du PAM, avait été sommé de rester chez lui des mois avant la désignation de Khalil Hachimi en juin 2011.

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